Plusieurs cadres du RHDP unifié manifestaient des velléités de candidature à l’élection présidentielle. Mais Alassane Ouattara vient de trancher en faveur d’Amadou Gon Coulibaly. Hamed Bakayoko s’aligne sur cette décision.
Hamed Bakayoko : « Pour moi, après ADO, c’est… »
Alassane Ouattara a annoncé, devant le Congrès à Yamoussoukro, le 05 mars dernier, sa volonté de prendre sa retraite politique définitive. Mais bien avant cette annonce officielle, certains cadres de son parti, le RHDP unifié, se livraient déjà une bataille de positionnement à la succession de leur chef.
En effet, Albert Toikeusse Mabri, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et Marcel Amon Tanoh, ministre des Affaires étrangères, pour ne citer que ces deux personnalités, laissaient entrevoir des indices sur leur désir de se porter candidats à la Présidentielle de 2020.
Le Conseil politique extraordinaire du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP unifié), tenu ce jeudi 12 mars, a donc été la tribune choisie par le Président Ouattara pour se désigner un successeur. Et le choix du chef de l’Etat s’est naturellement porté sur son Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, son collaborateur d’une trentaine d’année.
Hamed Bakayoko, ministre d’Etat, ministre de la Défense, par ailleurs cadre du parti présidentiel, a logiquement décidé de se ranger du côté du choix du Président Ouattara. « Pour moi, après ADO, c’est Amadou Gon Coulibaly. Je suis persuadé qu’Amadou Gon Coulibaly est le mieux placé pour assurer la relève », a-t-il indiqué, avant de justifier son choix par la « rigueur », la « méthode », « l’organisation », et la « force de travail » qu’il reconnait au Premier ministre.