La décision du président Alassane Ouattara de se retirer de la course à la prochaine élection présidentielle ivoirienne, est diversement appréciée.
Présidentielle: Pour Abel Naki, la non candidature de Ouattara est un non-évènement
La décision de son retrait de la course à sa propre succession à la tête de l’Etat ivoirien continue de susciter de vives réactions au sein de la classe politique.
Le fait qu’Alassane Ouattara annonce sa non participation au prochain scrutin présidentiel est un non-évènement pour certains acteurs politiques.
C’est le cas d’Abel Naki, président du CRI panafricain, une formation politique membre de la CDRP, la coalition mise en place par Henri Konan Bédié, président du PDCI-RDA.
«Alassane Ouattara annonce sa non-participation à l’élection présidentielle de 2020. Le monde entier applaudit. Mais en réalité, il n’a fait que respecter la constitution, loi fondamentale de la Côte d’ivoire que jusqu’ici, il n’a fait qu’ignorer et charcuter selon son tempérament », a réagi l’opposant dans une publication relayée sur son compte Facebook.
Pour lui, Ouattara pas candidat, « c’est un non-événement ». «Y a qu’en Afrique que le respect des dispositions d’une loi fondamentale peut pousser une telle vague de satisfactions », a poursuivi le président du Cri panafricain.
Même s’il dit se réjouir de cette décision du président Ouattara, Abel Naki n’en demeure pas moins dubitatif sur les motivations réelles qui ont conduit Alassane Ouattara à se retirer de la course.
« Nous espérons que ce retrait de monsieur Ouattara soit animé d’un esprit sobre », a-t-il exprimé. Avant de livrer les attentes réelles de l’opposition significative dans la perspective de la prochaine élection.
«Nous attendons qu’il ouvre le dialogue direct avec l’opposition sur les questions relatives à la réforme de la CEI, le code électoral et tout l’environnement électoral », a indiqué Abel Naki.
Alassane Ouattara a déclaré jeudi dernier devant les parlementaires ivoiriens réunis en congrèsà Yamoussoukro, sa décision de ne pas candidater à un 3e mandat.
Il a d’ailleurs instruit les cadres de son parti, le RHDP, à choisir dans leur rang, un chef d’équipe qui représentera le parti à cette élection fixée au 31 octobre 2020.