Lundi 17 février 2020, Sidiki Diakité, ministre ivoirien de l’Administration du territoire et de la Décentralisation a lancé l’opération d’identification. C’était au cours d’une cérémonie qui s’est tenue à l’Hôtel du district d’Abidjan sous le regard de certains membres du gouvernement. À peine lancé, le processus d’identification est vivement critiqué par les populations. En effet, elles dénoncent le nombre insuffisant de centres d’enrôlement. Les partis politiques de l’opposition, pour leur part, reprochent aux autorités ivoiriennes de saboter l’odentificationn pour des raisons électorales. C’est dans cette atmosphère qu’Ahoussou Jeannot Kouadio intervient pour s’exprimer sur l’identification.
Ahoussou Jeannot apporte son soutien à Sidiki Diakité
Jeudi 27 février 2020, Ahoussou Jeannot Kouadio était à Didiévi, une ville du centre de la Côte d’Ivoire. Le président du Sénat ivoirien a procédé à son enrôlement en vue d’obtenir sa nouvelle carte nationale d’identité, renseigne fratmat.info. Il faut noter que les populations ne manquent pas de dénoncer les difficultés qu’elles subissent dans le cadre de l’identification lancée le lundi 17 février 2020 par Sidiki Diakité. À cette occasion, le ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation a signifié que « désormais l’enrôlement sur l’ancienne formule est terminée et laisse place maintenant à la nouvelle formule ». Kafana Gnenin Sitionni, directeur général de l’Office national de l’état-civil et de l’identification (ONECI), avait lui aussi tenté de faire les inquiétudes naissantes. Cependant, les pétitionnaires continuent de se plaindre et critiquent le processus d’identification.
Alors qu’il séjournait à Didiévi, Ahoussou Jeannot a cru bon de rassurer les Ivoiriens sur l’opération d’identification. « Il n’y a pas une idée derrière la tête, pour dire qu’on ne veut pas donner les pièces d’identité aux Ivoiriens (…) Arrêtons de jeter le doute sur toute l’opération. Avec ou sans la carte d’identité, il y aura la carte d’électeur pour aller voter », a indiqué l’ancien Premier ministre dont les propos sont repris par fratmat.info. Le président du Sénat estime que « la procédure qui a été mise en place est tout à fait différente de la première qui existait. ll s’agit de la biométrie qui va garantir les pièces contre les fraudes. Donc c’est une procédure qui est très transparente et protégée ».