Le Directeur général (DG) de la Police nationale, Youssouf Kouyaté, a salué le sang-froid du policier ivoirien qui, dans l’exercice de ses fonctions, a été giflé mercredi par un expatrié tunisien.
Le Directeur général de la Police nationale salue le sang froid du policier giflé par le Tunisien
Un individu d’origine tunisienne répondant au nom de Chamseddine Massaoudi, s’est permis de porter main à un policier en tenue, outrepassant ainsi la loi ivoirienne qui interdit formellement l’agression physique ou même verbale d’un agent des forces de l’ordre dans l’exercice de ses fonctions. Le mis en cause a immédiatement été neutralisé et conduit à un service de Police.
La vidéo de cet incident a été publiée sur les réseaux sociaux dans la soirée du mercredi 26 février, provoquant l’indignation des internautes. Au lendemain de ces événements, le policier qui a été violenté par l’expatrié tunisien a été reçu par le directeur général de la police nationale, Youssouf Kouyaté, qui n’a pas manqué de féliciter ce dernier qui a fait preuve d’un sang-froid.
»Ce jeudi 27 février 2020, le Directeur Général de la Police Nationale, a reçu à son Cabinet, en présence de ses chefs, l’agent de Police qui a subi l’agression de la part du ressortissant tunisien dans la journée du 26 février 2020. Au nom de Monsieur le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile et en son nom personnel, le Directeur Général de la Police Nationale a félicité cet agent pour son sang froid, son professionnalisme et surtout pour le fait qu’il ait soustrait son agresseur des griffes de la population en furie », indique la page Facebook de la Police Nationale.
Notons que l’ancien capitaine des Éléphants de Côte d’Ivoire, Serey Dié Geoffroy, très en colère après avoir visionné la vidéo de l’incident, a fait savoir que s’il avait assisté à cette scène, ce tunisien aurait très certainement regretté d’avoir posé un tel acte en terre étrangère. »Porter main à un homme en tenue, j’ai vraiment mal au cœur et je jure que si j’étais présent sur les lieux, j’allais défendre l’image de mon pays au prix de ma vie car je considère que c’est une humiliation. Dans leurs pays, un simple regard suffit pour que tu sois suspect mais chez nous, ils osent taper nos autorités (…) J’espère que cela ne restera pas impuni car la Côte d’Ivoire n’est pas un refuge pour les ivoiriens, c’est notre pays », a déclaré le footballeur ivoirien qui, rappelons-le, a fait une bonne partie de sa carrière dans le Maghreb.