La nommée Fantine Macalou, 30 ans, de nationalité malienne, a incendié le magasin de son amie contenant des marchandises d’une valeur de 40 millions de francs CFA. L’information bruyamment relayée sur la toile a provoqué une vague d’indignation et de colère. Comment cela a-t-il pu se produire ?
Un magasin et des marchandises d’une valeur de 40 millions francs CFA en fumée
Fantine Macalou et Sarah Diakité ont toujours montré des liens solides d’amitié. Les deux jeunes dames se vouent un respect et une amitié qui sautent aux yeux. En réalité, Fantine jalouse secrètement son amie qui possède un magasin de vente de vêtements dénommé Dubai Fashion, situé à Marcory au quartier Champroux.
Le mardi 4 février 2020, elle se rend nuitamment dans les locaux appartenant à Sarah Diakité, après avoir pris le soin de dérober les clés du magasin. Une fois sur les lieux, la jeune dame met le feu tout en ayant pris le soin de déverrouiller les cadenas et emporter une somme d’argent. Il était environ deux heures du matin. Après le départ de Fantine, les sapeurs-pompiers militaires, qui ont été alertés ont pu circonscrire les flammes.
Le jour levé, la propriétaire du magasin saisit le commissariat de police du 9e arrondissement afin de porter plainte. La police constate que les dégâts matériels sont estimés entre 50 % et 60 % du matériel disponible dans le magasin. Selon une information publiée par la Direction générale de la police nationale (DGPN), grâce à l’enquête de voisinage, les policiers ont détecté la présence de vidéos protections exploitables.
Les enquêteurs visionnent les films et aperçoivent une personne aux alentours du magasin à 2 heures 47 minutes. On y voit ladite personne quitter le magasin en prenant la peine de refermer les serrures. La police se rend compte qu’il s’agit de Fantine Macalou, l’amie de Sarah Diakité, la propriétaire des lieux.
Lorsque la police l’interroge, elle ne fait pas de difficulté pour reconnaitre avoir mis le feu au magasin, mais refuse de donner ses motivations réelles. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, la victime, qui dit s’en remettre à la justice divine, refuse de porter plainte.