Ange Kessi est très remonté contre des policiers qui s’adonnent à la rançon de citoyens raflés. Le commissaire du gouvernement a laissé entendre que ces agents véreux gagneraient à mettre fin à cette pratique peu honorable au risque de subir la rigueur de la loi.
Rafles rançonnés à Abidjan : Ange Kessi met en garde les policiers
Le commissaire du gouvernement n’est pas du tout content des agissements de policiers en fonction à la Préfecture de police. Ange Kessi Kouamé qui avait entamé des visites inopinées dans les commissariats de police et brigades de gendarmerie.
Le procureur s’est dit satisfait et a prodigué de sages conseils aux agents. Cependant, il a noté que certains parmi ces fonctionnaires s’illustraient de la plus mauvaise des manières.
Il faut noter que comme le stipule une publication du Tribunal militaire d’Abidjan sur les réseaux sociaux, en novembre 2019, il s’est rendu compte de la situation des personnes raflées à Abidjan.
Le contre-amiral a eu des échanges avec le préfet de police avant d’adresser un compte-rendu au ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Sidiki Diakité. Il a été décidé de prendre des mesures afin d’éviter de violer les droits humains de la population ivoirienne.
Selon la publication d’ Ange Kessi, le parquet militaire a remarqué « que des personnes même détentrices de pièces justificatives de leur identité sont interpellées et conduites à la Préfecture de police d’Abidjan, ou plus grave, elles sont relaxées après avoir déboursé de l’argent ».
Le 7 février 2020, recevant les forces de l’ordre pour un repas de corps au 3e arrondissement d’Adjamé, le commissaire du gouvernement avait adressé un message ferme.
« Les rafles sont des mesures administratives qui obéissent à des règles bien précises. L’adhésion du peuple, combinée à une confiance sans défaut aux forces de l’ordre, relève du traitement que nous réservons à nos concitoyens », a-t-il déclaré.
Poursuivant, Ange Kessi a laissé échapper : « Si le parquet militaire reçoit une plainte, je dis bien une seule plainte, documentée et suffisamment appuyée par des preuves irréfutables, une enquête sera ouverte et le Tribunal Militaire d’Abidjan n’hésitera pas à arrêter quiconque de la chaine de commandement mis en cause ou cité dans cette honteuse manœuvre de violation grave des droits humains. »