Doumbia Major a décidé de dire ses quatre vérités aux hommes religieux ivoiriens, particulièrement à Ediémou Blin Jacob, le président de l’Église christianiste céleste de Côte d’Ivoire. Le président du parti politique Congrès panafricain pour le renouveau (CPR) n’a pas mis de gants pour appeler le guide religieux à rester loin de la politique.
Doumbia Major « allume » Ediémou Blin Jacob
Tout est parti des sorties d’Ediémou Blin Jacob dans la presse ivoirienne. Le président de l’Église christianiste céléste de Côte d’Ivoire s’est parfois prononcé sur la vie politique ivoirienne. Le guide religieux ne se gêne pas pour donner sa position. Pour Doumbia Major, l’homme de Dieu devait plutôt rester loin de la politique et s’occuper des questions typiquement religieuses. L’ancien compagnon de lutte de Guillaume Soro, dans une publication sur les réseaux sociaux, a cru bon d’interpeler Ediémou Blin Jacob en lui disant que « les religieux doivent se tenir en dehors de la politique et ils doivent se garder de donner des consignes de vote ». Le fondateur du Congrès panafricain pour le renouveau estime que le guide des christianistes célestes, en tant que leader religieux, doit se garder de donner son avis.
« Quand vous prendrez ces positions et qu’un pasteur proche d’un autre homme politique prendra une position contraire, vous allez crier à la dissidence, mais en vérité c’est vous-mêmes qui aurez été à la source de la division de votre église et à la source de la division des Ivoiriens », a prévenu Doumbia Major. Ce dernier demande à Ediémou de s’occuper à « sauver les âmes de ses fidèles » et de laisser « la politique aux politiciens ». L’ex-fesciste précise que son message s’adresse également aux imams, aux évêques, mais également aux rois et chefs traditionnels.
Doumbia Major avait déjà eu une position tranchée contre l’Église catholique lorsqu’elle a annoncé une marche pacifique le 15 février 2020 afin d’obtenir « des élections apaisées ». Il avait demandé au gouvernement ivoirien de prendre des dispositions pour interdire la marche des catholiques, car elle « risque d’ouvrir une boîte de Pandore des marches politiques des communautés religieuses dans notre pays ! « .