Titrologie. Les tabloïds ivoiriens présentent une actualité socio-politique très variée dans leurs parutions de ce mercredi 12 février 2020. Les interpellations de l’ONU et l’UA sur la volonté du régime Alassane Ouattara de modifier la constitution ivoirienne occupent une place de choix.
Titrologie : L’ONU et l’UA se dressent contre Ouattara, des populations pourchassées dans des forêts classées à l’ouest
Dans l’actualité du jour, les journaux ivoiriens ont diversement réagi aux supposées mises en garde de l’Union africaine et de l’Organisation des nations unies contre tout projet de modification de la constitution ivoirienne.
«Tripatouillage de la Constitution : L’ONU, l’UA et les USA disent non au régime », affiche à sa Une le Quotidien d’Abidjan.
Sur le même sujet, le Nouveau Courier, également proche du FPI, ne dit pas autre chose. « Il faut avoir un dialogue politique permettant un consensus démocratique », relate le confrère des propos du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
Au vue de ces réactions à l’échelle internationale, croit savoir le journal, c’est le rouleau compresseur qui se met déjà en place contre Ouattara.
Pour Maurice Kakou Guikahué qui s’est exprimé dans les colonnes du Nouveau Reveil, l’UA est dans le même tempo que l’opposition».
«Non, la Côte d’Ivoire n’est pas dans le viseur de l’UA», rétorque à sa manchette Le Matin. Le Patriote, pour sa part, informe que le parti d’Henri Konan Bédié, le PDCI, donne «dans le mensonge ».
L’actualité du jour, c’est aussi la rencontre au sommet entre le président du FPI, Pascal Affi N’guessan, et Daniel Kablan Duncan, relative au retour en Côte d’Ivoire des deux ivoiriens, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Ce sujet est évoqué par les confrères Notre voie et le Mandat.
Autre sujet qui aura retenu l’attention de la presse ivoirienne, c’est la destruction de plusieurs villages et campements par les agents des Eaux et Forêts, dans une forêt classée à Blolequin, dans l’ouest de la Côte d’Ivoire.
« Bloléquin : Des campements et villages incendiés ; 1200 paysans dans la nature, 15 tonnes de cacao brulées », informe à sa manchette le Nouveau Réveil. « Région de la Nawa : Un village de 10 000 âmes rasé », écrit pour sa part l’Inter.