Alassane Ouattara a profité de son séjour à Addis-Abeba, le 8 février 2020, pour s’entretenir avec Antonio Guterres. Le Président ivoirien et le Secrétaire général des Nations Unies ont évoqué leur coopération bilatérale.
Alassane Ouattara, un calendrier très chargé à Addis-Abeba
À Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, pour le 33e Sommet de l’Union africaine et le Forum de Haut Niveau sur l’Agenda 2063 de l’UA (du 8 au 10 février 2020), le Président Alassane Ouattara a lancé une véritable offensive diplomatique en faveur de la Côte d’Ivoire. Aussi, le Président ivoirien africain a-t-il participé à un dîner en compagnie de ses homologues africains, pour passer en revue les fléaux qui minent le continent, notamment le terrorisme et la malnutrition afin d’y apporter les solutions idoines. ADO s’est également entretenu avec la Directrice Générale de l’ONUSIDA, Mme Winnie BYANYIMA, le Président du Conseil Européen, M. Charles MICHEL, et le Sous-Secrétaire d’Etat adjoint américain chargé des Affaires africaines, M. Matthew HARRINGTON.
Le chef de l’Exécutif ivoirien s’est par ailleurs entretenu, le samedi 8 février 2020, avec Antonio Guterres, Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), avec qui il a passé en revue la coopération entre les Nations Unies et la Côte d’Ivoire.
À 8 mois de l’élection présidentielle ivoirienne, ces échanges entre le Président Ouattara et le diplomate portugais ne pouvaient pas ne pas faire s’intéresser aux conditions d’organisation de ce scrutin crucial. Et ce, d’autant plus que lors de la présidentielle de 2010, l’ONU avait instauré un mécanisme de certification de ces élections afin de permettre à la Côte d’Ivoire de sortir de la décennie de crise.
Moussa Faki Mahamat, le Président de la Commission de l’union africaine, avait d’ailleurs pris soin de rappeler aux chefs d’État africains qu’il « est extrêmement important de ne pas manipuler la Constitution ou de détourner la volonté populaire dans les pays où des élections doivent se tenir ».
Notons qu’ Alassane Ouattara a annoncé une révision constitutionnelle avant la prochaine présidentielle de 2020. Aussi, à propos de l’éventualité d’un troisième mandat, le Président de la Côte d’Ivoire dit attendre fin juillet 2020 pour donner sa position définitive.