La signature du document final du dialogue politique sur le code électoral n’a pu avoir lieu comme prévu jeudi 6 février 2020, en raison de l’absence de certains poids lourds de l’opposition politique ivoirienne.
PDCI-RDA et EDS bloquent la signature du document final sur le code électoral
La signature du document final devant sanctionner les négociations entre le gouvernement, les partis politiques et la société civile au sujet de la réforme du code électoral, a été reportée à une date ultérieure.
Selon le ministre Sidiki Diakité, cela a été dû à l’absence des grosses pointures de l’opposition ivoirienne, en l’occurrence le PDCI-RDA et la plateforme Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), proche de Laurent Gbagbo.
« EDS, CDRP et Union républicaine pour la démocratie (URD) nous ont saisi par courrier ce matin pour nous exprimer leur souhait de prendre part à cette cérémonie de signature. Mais, ils souhaitent aussi que la rencontre de signature soit reportée pour leur permettre de s’entendre avant de signer le document. Ils ne sont donc pas là aujourd’hui », a expliqué le ministre de l’Administration du territoire.
Ajoutant que, conformément à la dynamique du dialogue politique dans lequel s’est inscrit le gouvernement, droit a été donné à cette requête formulée par ces trois groupements politiques membres de l’opposition ivoirienne. CDRP, EDS et URD faisaient cas en début de semaine de nombreux points de désaccord issus des discussions relatives à la mise en place du nouveau code électoral.
Mais cela ne devrait en principe pas justifier un possible retrait de la table des discussions, comme ce fut le cas lors des discussions portant sur la mise en place de la nouvelle commission électorale indépendante; où PDCI, EDS et l’URD de Danièle Boni Claverie avaient préféré claquer la porte des négociations.