La commune de Grand-Bassam (sud de la Côte d’Ivoire) est engagée dans une vaste opération de destruction des installations anarchiques, lancée par le maire Jean-Louis Moulot le lundi 3 février 2020. Les autorités municipales entendent ainsi mettre fin au phénomène d’agression qui sévit actuellement dans l’ancienne capitale de la Côte d’Ivoire.
Bientôt un nouveau visage pour Grand-Bassam ?
Lundi 3 février 2020, le quartier les Rosiers de Grand-Bassam a reçu la visite des agents de la mairie. Les émissaires du maire Jean-Louis Moulot avaient pour objectif de détruire toutes les baraques aux alentours des Programmes 3 et 4. « Sur instruction du maire, Jean-Louis Moulot, la vaste opération de démolition des baraques, des bistrots et autres constructions illégales a débuté le lundi 3 février 2020, et se poursuivra dans les autres cités et quartiers de la ville », peut-on lire sur la page Facebook de la mairie. Il faut noter que cette opération s’inscrit dans le cadre de la politique d’assainissement du paysage urbain.
Les autorités municipales expliquent également que « la destruction de ces installations anarchiques se justifie par les nombreuses agressions dont sont victimes les riverains ». En effet, depuis un moment, les habitants de cette ville balnéaire proche d’ Abidjan sont victimes d’agression à domicile et de braquages entre la voie A100 et les cités Rosiers. Toutefois, la municipalité précise qu’avant le lancement de l’opération de destruction des installations anarchiques, les services techniques de la mairie avaient engagé des séances de travail avec les occupants.
L’opération de destruction des installations anarchiques a été diversement interprétée sur la toile. Des internautes ont salué l’action menée par le maire de Grand-Bassam, lui demandant d’étendre de l’étendre au quartier Air France. D’un autre côté, certains ont voulu comprendre les raisons pour lesquelles les quartiers Les Rosiers et Mockeyville subissent toujours l’opération de destruction. Cela leur apparait comme une sorte d’acharnement.