Les présumés meurtriers de l’adjudant de police Koné Vamara ont été interpellés par la police criminelle, lundi 3 février 2020, à Bonon, apprend-on dans un communiqué de la direction générale de la police nationale.
Fin de cavale pour les assassins présumés de l’adjudant Koné Vamara
La police criminelle a interpellé, lundi matin à Bonon, trois individus soupçonnés du meurtre de l’Adjudant de police, Koné Vamara, précédemment en service au commissariat d’Akoupé, dans le sud-est de la Côte d’Ivoire.
C’est la Direction générale de la police nationale qui livre l’information dans un communiqué relayé sur les réseaux sociaux. À en croire la note des fins limiers, ces trois dangereux personnages avaient trouvé refuge à Bonon, une localité de la région de la Marahoué, peu après leur forfait.
L’Adjudant Koné Vamara a été abattu, fin janvier dernier à Agbaou, un village situé à quelques encablures de la ville d’Akoupé, par des braqueurs qui ont ouvert le feu sur le véhicule de police lors d’une course-poursuite. Ces quidams étaient pris en chasse par une patrouille de la police d’Akoupé, suite à un braquage opéré dans ladite localité.
Au niveau d’Agbaou, la voiture de police, suite à une mauvaise manœuvre, s’est retrouvée dans un ravin. Armés de Kalachnikov, ces malfrats ont ouvert le feu en direction des policiers, atteignant mortellement l’un des agents de sécurité. Transporté d’urgence à l’hôpital d’Adzopé, celui-ci n’a pas survécu à ses blessures.
C’est le lieu de féliciter la police criminelle pour son professionnalisme et la célérité avec laquelle sont résolues les affaires criminelles. Lundi 3 février 2020, elle était parvenue, sans grande difficulté à mettre le grappin sur l’assassin d’un cadre de la société de téléphonie mobile Moov.
Le corps sans vie de Bilé Niamké Wilfried alias Wilf Powodzenie, avait été retrouvé à son domicile sis à la Riviera Bonoumin, avec 17 coups d’impacts de couteau. Son meurtrier, le nommé N’Guessan Kouassi Louis César, 36 ans, Ivoirien, présenté comme un proche de la victime, a été cueilli moins de deux semaines suite aux investigations de la police criminelle.