La chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a livré les noms des cinq juges qui décideront des sorts des deux Ivoiriens Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, à l’audience des 6 et 7 février prochain, relativement à la requête de leurs avocats portant sur la levée de toutes les conditions assorties à leur libération.
CPI : Voici l’identité des cinq juges qui décideront des sorts de Laurent Gbagbo et Blé Goudé
La chambre d’appel de la Cour pénale internationale statuera, les 6 et 7 février prochain à la Haye, à la demande des avocats de l’ancien président ivoirien, sur la levée des restrictions assorties à la liberté des deux acquittés Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. D’ores et déjà, les dispositions pratiques de cette audience qui s’annonce déterminante pour la suite d’un éventuel procès à la Haye, ont été rendues publiques.
Les différentes parties prenantes: défenses, accusation, représentante des victimes et représentant de l’État de Côte d’Ivoire, auront l’occasion de présenter à la chambre d’appel de la CPI, leurs observations portant sur la requête soumise le 7 octobre 2019, dans laquelle Laurent Gbagbo, par l’entremise de ses avocats, souhaite la levée des conditions assorties à sa libération.
Jugés pour des accusations de crimes contre l’humanité commis entre 2010 et 2011 en Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, ex-chef du mouvement des Jeunes patriotes, ont été acquittés le 15 janvier 2019 en première instance.
Les juges de la chambre de première instance de la CPI avaient ordonné dans la foulée la remise en liberté immédiate des deux hommes. Celle-ci avait cependant été suspendue à la suite d’un appel déposé par le procureur. Deux semaines plus tard, la chambre d’appel saisie du dossier, a ordonné une liberté conditionnelle, en lieu et place de la « liberté immédiate ».
A l’audience du 6 février, qui s’étendra probablement jusqu’au 7 février, il reviendra au juge Chile Ebo-esuji, juge président, Howard Morrison, Piotr Hofmański, Luiz Del Carmen Ibàñez Carranza et Salomi Balungi Bossa, de juger de la recevabilité ou non de la demande du Conseil de l’ancien chef d’État ivoirien.