Florence Parly, ministre française des Armées, a, fait une importante déclaration relativement à la lutte contre le terrorisme dans la zone du Sahel. C’était à l’occasion d’une visite dans la sous-région dont l’objectif était d’appliquer les résolutions du sommet de Pau, qui s’est tenu le lundi 13 janvier 2020 entre les chefs d’État du Sahel et le président Emmanuel Macron.
Florence Parly, ministre française des Armées, en visite au Mali
« De nouvelles opérations vont se développer dans les prochaines semaines dans cette zone très particulière des trois frontières », a annoncé Florence Parly le lundi 20 janvier 2020 depuis Bamako, la capitale malienne. La ministre française des Armées effectuait une visite auprès du président du Mali, Ibrahim Boubacar Keita. Accompagnée des ministres de la Défense du Portugal, Joao Gomes Gravinho et de celui de la Suède, Petr Hultqvist, elle a été accueillie à sa descente d’avion par le ministre malien de la Défense, Ibrahima Dahirou Dembélé.
Selon des informations relayées sur Twitter par les Forces armées maliennes, la délégation européenne, sous la conduite du général Ibrahima Dahirou Dembélé ont rejoint la salle de conférence de l’aéroport international de Bamako pour des échanges. Il faut retenir que rien n’a filtré des échanges entre les deux parties. Toutefois, l’armée malienne indique qu’il a été question de la situation sécuritaire au Mali, en particulier et au Sahel en général. « Le message est assez clair: nous voulons poursuivre la lutte contre le terrorisme parce que ce qui se passe au Sahel, l’insécurité qui prévaut au Sahel actuellement, est aussi une insécurité pour nous tous Européens », a ajouté Florence Parly. Notons qu’avant de se poser au Mali, Florence Parly s’est rendue au Tchad.
Lors du sommet de Pau (sud-ouest de la France), le lundi 13 janvier 2020, Emmanuel Macron, qui s’exprimait en face des chefs d’État du Sahel (Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad), sur demande de ses interlocuteurs, a décidé « d’engager des capacités de combats supplémentaires » en renforçant les troupes de Barkhane avec l’arrivée prochaine de 220 militaires français.