À l’approche de la présidentielle d’octobre 2020, Hamed Bakayoko vient de prendre un engagement face à la Nation ivoirienne. Le ministre d’Etat, ministre de la Défense, qui recevait la hirarchie militaire ivoirienne pour la cérémonie de présentation de vœux, a saisi l’occasion pour faire une promesse.
Hamed Bakayoko promet une présidentielle sans heurt
La Côte d’Ivoire se prépare à organiser l’élection présidentielle d’octobre 2020. Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a déjà rassuré les Ivoiriens quant à la bonne tenue du scrutin.
On se rappelle que le mardi 7 janvier 2020, le chef de l’Etat, prenant part à une cérémonie de présentation de vœux, a voulu dissiper toute inquiétude dans le cœur de ses compatriotes.
« Les élections de 2020 se passeront très bien, alors arrêtons de nous faire peur ! De dire qu’il y aura des problèmes en 2020… il n’y a rien en 2020 ! Tout ira bien », a promis Alassane Ouattara.
Malgré les inquiétudes qui naissent çà et là, le numéro un ivoirien s’est voulu très confiant, car « 2020 se passera bien, même très bien ».
« Si 2015 s’est bien passé, pourquoi 2020 ne le serait pas ? Je fais confiance aux Ivoiriens, je fais confiance à nos institutions », a-t-il ajouté.
Il ne faut pas oublier qu’en 2010, le scrutin présidentiel avait abouti sur une crise postélectorale qui a officiellement fait 3 000 morts.
Ce souvenir est encore présent dans la mémoire de beaucoup d’Ivoiriens qui redoutent 2020. Et ce, d’autant plus que la grave crise entre Alassane Ouattara et Guillaume Soro ne rassure pas du tout.
Hamed Bakayoko devant la hiérarchie militaire a reconnu le vendredi 10 janvier que l’année 2020 « sera une année importante pour la Côte d’Ivoire ».
« Mais nous allons tout faire pour protéger le pays de toute menace terroriste, nous allons faire notre part pour que la paix et la sécurité règnent en Côte d’Ivoire », a promis le ministre d’Etat, ministre de la Défense.
Par ailleurs, le maire de la commune d’Abobo s’est réjoui du travail abattu par l’armée pour la sécurisation de la Côte d’Ivoire.