Pascal Affi N’guessan a pris part, au nom de l’Alliance des Forces démocratiques (AFD), jeudi 9 janvier 2020, à l’ouverture de la seconde phase du dialogue politique entre le gouvernement et l’opposition, portant sur les conditions générales de l’organisation concrète du prochain scrutin présidentiel en Côte d’Ivoire.
Commissions électorales locales (CEL) : Affi N’guessan dénonce l’ultra domination du RHDP avec plus de 96%
Cette réunion dite de « prise de contact » entre l’exécutif ivoirien et l’opposition, présidée par le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, vise à mettre en place un code électoral, un listing électoral et un découpage électoral crédibles.
À l’issue de cette réunion, le représentant de l’AFD a ouvertement dénoncé le déséquilibre flagrant au sein des commissions électorales locales récemment constituées. Le RHDP, fait-il savoir, occupe à lui seul plus de 96% des postes de responsabilité au sein des dites commissions.
«Le RHDP est ultra dominateur avec plus de 96% des présidences des commissions locales et plus de 96% des secrétariats des CEL. Et dans le tiers des CEL, le RHDP est seul avec la présidence, le secrétariat technique et la vice-présidence », a formellement décrié le député de Bongouanou.
Selon Affi N’Guessan, cette situation ne peut nullement garantir la transparence aux prochaines élections, ni de faire de la CEI, une institution véritablement « impartiale et équilibrée ».
« Nous avons donc souhaité que cette question soit examinée», a-t-il indiqué. Rappelant qu’ à ces questions susmentionnées, vient se greffer celle de la crédibilité du code électoral.
« Que les conditions qui touchent à l’organisation pratique des élections, soient améliorées et consolident la transparence du prochain scrutin électoral », a souhaité Affi N’guessan.
Au terme des discussions, seul le RHDP dirigé par le président Alassane Ouattara, la frange du Front populaire ivoirien dirigée par Pascal Affi N’ Guessan et quelques partis satellites ont signé le rapport final.
Les autres formations politiques: PDCI, EDS et partis proches de Guillaume Soro ont fait le choix du boycott.