Le MVCI, parti politique proche de Guillaume Soro, ancien patron du parlement ivoirien, a réagi au décès du Colonel-Major Issiaka Ouattara dit Wattao.
Décès de Wattao: Le MVCI et Sekongo Félicien pleurent la disparition d’un soldat « intrépide »
Le décès du désormais ex-commandant des Unités rattachées à l’État-major général des armées, survenu lundi 06 janvier des suites d’une longue maladie aux États-Unis, laissera visiblement un gros vide dans le cœur de ses anciens camarades de la rébellion des Forces nouvelles. À l’image de la vague d’émotions que suscite le décès du Colonel Major, le MVCI a exprimé toute sa « douleur et sa consternation » suite à cette tragique disparition.
« C’est l’âme en peine que notre parti, le MVCI, s’essaie à déclarer sur la disparition de cette illustre personnalité. Nous le savions souffrant depuis quelques temps, mais rien ne présageait un départ si soudain », s’est attristé le MVCI, qualifiant l’illustre disparu d’homme »loyal, un ami fidèle mais aussi et surtout un soldat intrépide » engagé pour l’avènement d’une Côte d’Ivoire nouvelle. « La Côte d’Ivoire perd un valeureux soldat, un grand homme à l’âme incroyablement généreuse », fait-il savoir.
Le Colonel Wattao a été à l’époque de la rébellion des Forces nouvelles, un des fidèles hommes sur lequel a pu compter Guillaume Soro, alors chef de la branche politique de cette insurrection armée. C’est à juste titre qu’il n’a pas manqué d’exprimer toute sa peine après l’annonce du décès de l’ex-chef de corps de la garde républicaine.
«Le MVCI présente ses plus sincères condoléances à ta famille, à tes amis et à tes compagnons, tout en témoignant son soutien, en ces moments difficiles à ton frère et ami, S.E.M. le Président Guillaume SORO, avec qui, il n’échappe à personne, que vous vous vouiez amitié et fraternité (…) Le Président Guillaume SORO perd donc un digne frère », témoigne le MVCI.
Non sans appeler le président de GPS à trouver en cette triste circonstance le moyen de poursuivre « l’idéal de paix, de démocratie et d’État de droit, tant réclamé ». Guillaume Soro et plusieurs de ses fidèles font l’objet de poursuites judiciaires pour présomption « d’atteinte à la sureté de l’État » et trouble à l’ordre public.