A l’instar de bon nombre d’Ivoiriens, la comédienne Gbazé Thérèse ne veut pas de guerre en Côte d’Ivoire.
A moins de 10 mois de la présidentielle, Gbazé Thérèse a peur
A quelques mois de l’élection présidentielle de 2020, les Ivoiriens sont dans la crainte. Les évènements meurtriers de la crise post-électorale de 2010-2011, sont encore vivaces dans les esprits de nombreux ivoiriens qui craignent le pire au regard de la situation sociopolitique déletère.
Le gouvernement a récemment accusé Soro Guillaume d’avoir tenté de déstabiliser le pays, entrainant l’arrestation de plusieurs de ses proches dont des députés. Un mandat d’arrêt international a même été lancé contre l’ex président de l’Assemblée nationale.
De son côté, Soro Guillaume, exilé en Europe, ne cesse d’envoyer des pics au chef de l’État, Alassane Ouattara. A cela, s’ajoute la condamnation de Charles Blé Goudé à 20 ans de prison par la justice ivoirienne pour des faits liés à la crise post-électorale de 2010.
Ce sont là des faits qui troublent le sommeil des Ivoiriens. N’ayant aucune échappatoire possible contrairement aux familles des hommes politiques qui vivent, pour la plupart, à l’extérieur du pays, les Ivoiriens ne demandent que la paix et la stabilité dans le pays. C’est dans cette optique que la très talentueuse comédienne Gbazé Thérèse est montée au créneau pour dire ses vérités aux politiciens ivoiriens.
Dans une vidéo diffusée sur la toile, Gbazé Thérèse a manifesté le désir de voir régner la paix en Côte d’Ivoire. »Moi, je suis pour la paix. Si je suis dehors en train de parler, c’est parce qu’il n’y a pas de crépitements de fusils; c’est parce qu’on n’entend pas des coups de feu. Parce qu’une fois, j’étais ici et j’ai entendu un coup de feu. Je n’ai jamais entendu ça. La maison même a bougé. Vraiment, on ne veut plus de ça », a-t-elle soutenu.
L’actrice de la serie télévisée »Ma famille » a invité le peuple ivoirien à un grand rassemblement le 11 janvier 2020 au parc des Sports de Treichville afin de réclamer la paix aux politiciens. »Le 11 janvier, à huit heures au parc des Sports de Treichville, tout le monde, de blanc vêtu, on va parler aux politiciens. Nous, on ne veut plus qu’on tue nos enfants. C’est nous les femmes qui accouchons. Vous connaissez les problèmes qu’il y a dans un accouchement. Donc, on ne veut plus qu’on tue nos enfants. Venez! Nous allons parler de paix », a ajouté Gbazé Thérèse.