Comme annoncé, Guillaume Soro s’est effectivement adressé en direct sur toutes ses plateformes des réseaux sociaux à ses followers. Cette adresse a été suivi en direct par environ 50 000 internautes.
Guillaume Soro « Toute cette cabale vise à m’écarter de la Présidentielle »
Guillaume Soro a pris la parole, ce mardi 31 décembre 2019 à 20h 00, pour se prononcer sur un certain nombre de sujets brulants de la politique nationale. Accusé de « Tentative de déstabilisation« , l’ancien leader des Forces nouvelles (FN, ex-rébellion) indique clairement qu’il n’en est rien. « Jamais il n’a été question pour le candidat déclaré que je suis de tenter une quelconque déstabilisation », s’est-il voulu formel.
Poursuivant, il révèle : « Toute cette cabale vise à m’écarter d’une élection présidentielle dont on sait que je suis favori. » Avant d’ajouter : « On veut me faire la guerre sous le couvert de la justice. » Mais il n’entend pas se laisser faire pour autant. « J’ai donné plein pouvoir à mes avocats, aussi bien à Abidjan qu’en Europe, d’engager des poursuites », a-t-il répliqué, pour faire comprendre à ses adversaires politiques qu’il mènera le combat jusqu’au bout.
« L’enregistrement audio que le procureur a maladroitement présenté a fait plouf », a poursuivi le président de Générations et peuples solidaires (GPS), avant de préciser qu’il ne s’agit pas « de propos interceptés au cours d’une conversation téléphonique », promettant par ailleurs que ses « avocats mettrons à la disposition du public » l’intégralité de cette conversation pour que les Ivoiriens et tous les observateurs de la vie politique en Côte d’Ivoire connaissent les tenants et les aboutissants de cette affaire. Guillaume Soro s’étonne donc à juste titre que cette audio, dont le président Alassane Ouattara est informé depuis 2017, fait surface seulement après la déclaration de sa candidature et l’annonce de son retour au pays.
« Je ne négocie pas ma candidature », a-t-il déclaré, avant d’annoncer qu’il gagnera ces élections. « Je tiens à réitéré mon attachement à la paix », « j’ai privilégié le dialogue et la paix », s’est-il confessé. « Mes chers compatriotes, il y a des heures graves dans l’histoire d’un peuple où sa sauvegarde tient dans sa capacité à discerner le péril auquel sa marche le confronte », a-t-il conclu sur ce point.
A suivre…