Le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani a livré son opinion sur ‘’l’affaire Guillaume Soro‘’, un sujet qui cristallise l’actualité socio-politique, à quelques 10 mois de la prochaine élection présidentielle.
‘’Tentative de déstabilisation’’: L’opposition ivoirienne complice de Guillaume Soro ?
L’ancien patron du Parlement ivoirien est en effet visé par un mandat d’arrêt international pour présomption grave d’atteinte à la sûreté de l’Etat.
Il est reproché à Guillaume Soro de préparer un funeste plan destiné à faire tomber le régime d’Abidjan. A en croire le porte-parole du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), Soro ne pouvait en aucun cas agir seul.
L’ancien chef rebelle, pour lui, ne serait que la « face visible de l’iceberg ». Il a invité les services de renseignements à poursuivre les recherches afin de débusquer les complices de Guillaume Soro, qui, révèle-t-il, ne pourraient être trouvés que dans les rangs de l’opposition ivoirienne.
«(…) Il nous revient avec insistance que, dans cette perspective, des rôles de premier plan avaient été promis à certains acteurs politiques de l’opposition de premier rang avec lesquels il file aujourd’hui le parfait amour », révèle le ministre Adjoumani.
L’acte projeté par Guillaume Soro et « ses complices », fait savoir le haut-parleur du président Ouattara, visait un double objectif. D’abord « renverser les institutions de la République », et ensuite « attenter » à la vie du Président de la République.
De son côté, Guillaume Soro rejette toutes ces accusations qu’il n’hésite d’ailleurs pas à qualifier de « fallacieuses » et sans « fondements ».
Pour lui, c’est juste « une machination » orchestée par le pouvoir afin de l’ «écarter » de la course à la présidentielle de 2020.