N’ayant pu atterrir à Abidjan, comme prévu dans le plan de vol initial, Guillaume Soro avait fait dérouter son jet privé vers Accra. Mais là-bas, l’ancien chef du Parlement ivoirien n’a pu bénéficier de l’hospitalité ghanéenne.
Refoulé d’Accra, Guillaume Soro rafraîchit la mémoire au Président ghanéen
23 décembre 2019, Guillaume Soro, à bord du Bombardier Challenger 604 allemand, était en route pour Abidjan après six mois passés en Europe.
Mais l’impressionnant dispositif militaire qui l’attendait à l’accueil de l’Aéroport Félix Houphouët-Boigny à sa résidence de Marcory Résidentiel a totalement dissuadé le dissident du camp présidentiel à atterrir sur les rives de la lagune Ebrié. Aussi, a-t-il fait dérouter son avion vers Accra International Kotoka Airport, où son avion a atterri ce lundi à 14h 16.
Cependant, dans la capitale ghanéenne, Guillaume Soro et sa délégation, qui y ont atterri en mode urgence, auraient été bloqués dans l’avion avec interdiction de descendre pour contrôle d’identité.
Le jet privé a finalement redécollé vers l’Espagne sans que l’ancien chef rebelle ne foule le sol du Ghana voisin.
Ce traitement à lui infligé par les autorités ghanéennes n’a pas été du goût du Député de Ferkessédougou, qui a tenu à rafraichir au Président ghanéen, Nana Akufo Addo, la mémoire.
Guillaume Soro a donc exprimé ses récriminations à travers un tweet. « Monsieur Nana Akufo Addo, je suis Soro K. Guillaume, un citoyen de la CEDEAO de Côte d’Ivoire. Nous nous connaissions lorsque vous étiez ministre de la Justice et enfin ministre des Affaires étrangères du président John Kuffuor. Vous me rendiez visite à Bouaké et Abidjan lorsque vous étiez membre du GTI … » a-t-il écrit.
Ce tweet traduit à souhait la grosse déception du Président de Générations et peuples solidaires (GPS) pour avoir été éconduit du Ghana.