Dans l’accusation de tentative de déstabilisation portée contre Guillaume Soro, le nom de Charles Blé Goudé a été cité comme faisant partie du complot contre l’autorité de l’Etat. Dans une histoire drôle, l’ancien leader des jeunes patriotes se démarque totalement de ces pratiques.
Pour se dédouanner, Charles Blé Goudé raconte une histoire de fous
Guillaume Soro est dans des pétrins en Côte d’Ivoire. Après son retour manqué, l’ancien Président de l’Assemblée nationale est visé par un mandat d’arrêt international pour « tentative de déstabilisation » et « détournement de deniers publics ».
Des preuves, dont un enregistrement audio et des armes présentées comme étant saisies à son domicile et dans celui de certains de ses proches ont été présentées par le Procureur de la République comme étant des pièces à conviction de ce dossier.
Cependant, Charles Blé Goudé ne comprend vraiment pas comment son nom a pu être cité dans ce complot contre l’autorité de l’Etat, dont il se dit totalement étranger.
Aussi, pour tourner cette affaire en dérision, il raconte une histoire totalement drôle dans laquelle deux tourtereaux s’amourachaient sur une table de marché dans un quartier populaire de Yopougon.
Transporté par leurs ébats, l’homme répétait à sa compagne : « Oh chérie je suis fou de toi, oh chérie je suis fou de toi. » Mais exaspéré par ces amourettes, un homme atteint de folie qui se reposait sous ladite table s’écria : « Eh vous deux là, vous deux-là, enlevez mon nom dans vos conneries là hein ! »
Le commentaire que le Président du Cojep fait à la fin de cette histoire est le suivante : « Coup d’Etat et moi, c’est comme l’eau et l’huile, le jour et la nuit. On n’est pas camarade donc enlevez mon nom dans vos conneries. »
Avant de préciser que la seule arme dont il s’est fait sienne dans son engagement politique, « c’est le micro ».