Après avoir réclamé des hommages pendant qu’il est encore en vie, le très talentueux artiste ivoirien, Meiway, a encore parlé de sa mort lors de son concert du samedi dernier.
Meiway: »J’espère qu’à mes obsèques, vous ne viendrez pas ouvrir ma tombe? »
L’artiste chanteur ivoirien, Meiway, aura marqué de façon indélébile l’histoire de la musique en Côte d’Ivoire voire en Afrique. Durant plus de 3 décennies, le Professeur Awôlôwô aura conquis le coeur de plusieurs mélomanes à travers le monde comme le témoignagent les nombreux prix et distinctions qu’il a glanés durant sa belle carrière.
Cependant depuis un certain temps, l’icone de la musique ivoirienne tient des propos qui inquiètent sérieusement ses fans. En effet, l’artiste a plusieurs fois insisté sur le fait qu’on lui rende les hommages qu’il mérite avant sa mort. D’abord lors d’une émission sur la radio africa numéro 1, lorsque l’artiste de 57 ans donnait les raisons qui l’ont poussé à nommer son tout dernier album »légende ».
« Je suis une légende de la Musique Africaine. Je ne veux pas attende ma mort pour qu’on le dise, comme cela a été pour DJ Arafat », avait soutenu Meiway qui est encore revenu sur le sujet lors de la conférence de presse qui a eu lieu avant son concert de célébration de ses 30 ans de carrière. « Honnorez-moi vivant. Profitez de moi maintenant. Qu’on n’attende pas ma mort pour venir me célébrer et m’honorer à titre posthume », avait-il martelé avec insistance.
Lors de son concert du 14 décembre dernier au Palais de la culture de Treichville, Meiway a lancé des propos qui ont fini par agacer le public. »Merci de m’honorer vivant public (…) Si je ne suis plus de ce monde, ma veillée se fera au stade de Grand-Bassam chez moi. Vous qui m’aimez vivant, vous pourrez venir à mes obsèques. Mais j’espère qu’à mes obsèques, vous ne viendrez pas ouvrir ma tombe? », a déclaré Le génie de Kpalaizo.
Mais l’artiste ne s’arrêtera pas là. Il ajoute: »Généralement, quand un artiste parle ainsi, c’est que la fin est proche. Rassurez-vous! Je ne vais pas mourir maintenant. De toutes les façons, si je meurs, j’ai déjà réalisé mes rêves », a-t-il poursuivi.