Samedi 14 décembre 2019, un fait marquant s’est produit à Yopougon, lors d’une rencontre de LIDER (Liberté et démocratie pour la République) , un parti politique de l’opposition. On apprend que des policiers ont débarqué sur lieux sous prétexte de vouloir « surveiller l’activité ». Retour sur les évènements.
LIDER, désormais sous surveillance policière ?
LIDER, fondé par Mamadou Koulibaly, entend se présenter à la prochaine élection présidentielle avec pour candidat le maire d’Azaguié. Ce parti politique vit de chaudes heures depuis un moment. Tout a commencé le vendredi 29 novembre 2019 suite à la convocation de Nathalie Yamb. La conseillère exécutive de Liberté et démocratie pour la République s’est rendue à la préfecture de Police le lundi 2 décembre 2019, afin de répondre à ladite convocation. Finalement, elle sera expulsée de la Côte d’Ivoire par les autorités ivoiriennes pour « activités incompatibles avec l’intérêt national ».
LIDER n’a pas encore fini de dénoncer cette décision qu’un autre cadre du parti a été sommé de se présenter à la préfecture de Police pour affaire le concernant. Khodor Chouman, conseiller de la présidente Monique Gbekia, a été auditionné durant des heures. Des militants de ce parti ont immédiatement soutenu que le pouvoir d’Alassane Ouattara a décidé de traquer le LIDER. Un fait survenu le samedi 14 décembre 2019 les conforte dans leur position.
En effet, le parti de Mamadou Koulibaly organisait une rencontre à Yopougon, à l’hôtel Assonvon. Il était question de discuter du projet de société. Selon une information de la direction du parti, publiée sur les réseaux sociaux, deux policiers ont débarqué à la cérémonie avec pour intention de « surveiller l’activité ». Les responsables du parti ont refusé l’accès à la salle.
Il faut noter que LIDER prévoit une rencontre entre Mamadou Koulibaly et la diaspora ivoirienne le jeudi 19 décembre 2019. Nathalie Yamb, actuellement basée en Suisse, est l’invitée de cet évènement.