La Nouvelle Côte d’Ivoire dirigée par l’honorable Gnamien Konan se montre de plus en plus préoccupée par la tournure des évènements à moins d’un an de la prochaine élection présidentielle.
Gnamien Konan appelle l’opposition ivoirienne à un sursaut
Le parti de l’ancien ministre ivoirien de la Fonction publique, a, dans un communiqué, lancé un appel à l’union de l’ensemble de l’opposition politique pour faire face aux « écarts de gouvernance » du régime en place. A écouter l’ancien collaborateur du président Ouattara aujourd’hui passé à l’opposition, seule l’unité de l’opposition pourra contraindre Alassane Ouattara et son gouvernement à organiser des élections transparentes.
Plusieurs points du processus électoral, divisent profondément pouvoir et opposition à moins d’un an de la tenue du prochain scrutin présidentiel. Le gouvernement semble totalement fermé à l’idée d’une réouverture du dialogue politique autour des sujets comme celui relatif à la Commission électorale indépendante (CEI).
Pour Gnamien Konan, seule l’union de toute l’opposition pourra contraindre le régime. « Seule notre unité pourra contraindre ce pouvoir RHDP à organiser des élections transparentes pour les dégager et nous libérer du rattrapage, du pillage de nos ressources et de l’autocratie », a lancé le parti de Gnamien Konan à l’endroit de ses camarades de l’opposition.
La Nouvelle Côte d’Ivoire a aussi évoqué la volonté du chef de l’Etat Alassane Ouattara de rempiler pour un troisième mandat. Sur ce point, Gnamien Konan et son parti demandent formellement au patron de l’exécutif ivoirien de respecter « pour une fois » la constitution ivoirienne et sa parole donnée «en renonçant à se porter candidat pour un troisième mandat ».
S’appuyant sur les propos du président Ouattara, tenus le samedi 30 novembre dernier dans le Hambol, La Nouvelle Côte d’Ivoire estime qu’il appartient au président Alassane Ouattara, en sa qualité de Président de la République, de donner l’exemple et non pas aux autres. « Si eux (ceux de sa génération), ils décident d’être candidats, alors je serai candidat », déclarait Alassane Ouattara, faisant allusion à ses rivaux historiques que sont les ex-présidents Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié.