L’épouse de Laurent Gbagbo, Simone Ehivet, était l’invitée de la 5e assemblée générale ordinaire de l’Organisation des femmes du Front populaire ivoirien (OFFPI), qui s’est tenue le samedi 30 novembre 2019, à Yopougon, une commune populaire d’ Abidjan. L’ex-Première dame a saisi l’occasion pour exhorter ses « sœurs » du parti à la rose.
Pourquoi Laurent Gbagbo porté à la tête du FPI ?
Prenant la parole le samedi 30 novembre 2019 au cours de la 5e assemblée générale ordinaire de l’Organisation des femmes du Front populaire ivoirien (OFFPI), Simone Gbagbo est revenue sur les raisons qui ont poussé à créer cette structure.
« On a créé l’OFFPI pour que les femmes à l’intérieur du FPI deviennent des personnalités politiques, façonnées par la politique », a révélé l’ancienne députée d’Abobo. Puis elle a ajouté que « c’est la raison pour laquelle c’est tellement important que les femmes du Front populaire ivoirien comprennent qu’il leur est nécessaire d’acquérir la formation, de comprendre la vision, d’accepter la vision ».
Poursuivant, Simone Ehivet a expliqué pourquoi dès les premières heures du Front populaire ivoirien, le choix a été porté sur Laurent Gbagbo pour diriger ce nouveau parti politique ivoirien.
« Au moment où nous sommes assemblés pour décrire cette vision-là, nous avons tous considéré que c’est lui qui devait être le porteur de cette vision. On l’a mis donc devant pour porter la vision. Mais vous savez quelquefois, vous mettez quelqu’un devant, il vous décourage et il vous honnit. Il a porté cette vision avec puissance et courage. Il a su, par sa parole, convaincre les Ivoiriens », a dévoilé l’épouse de Laurent Gbagbo.
Simone Gbagbo est une figure emblématique du Front populaire ivoirien. Auprès de son époux, cette dame qui a vu le jour le 20 juin 1949 à Moossou, dans la ville de Grand-Bassam, ancienne capitale de la Côte d’Ivoire, a défié le pouvoir de feu Félix Houphouët-Boigny.
À la chute du régime des refondateurs le 11 avril 2011, elle est arrêtée puis condamnée à 20 ans de prison par la justice ivoirienne quatre ans plus tard. Grâce à une amnistie prise par Alassane Ouattara, le 6 août 2019, elle retrouve la liberté le 8 août.