Alain Lobognon a été pris à partie par un internaute, qui lui reproche ses attaques contre le régime d’ Alassane Ouattara. L’individu est allé jusqu’à menacer le député de Fresco de mort. L’ex-ministre de la Promotion de la jeunesse et des Sports a répondu à ces menaces.
Alain Lobognon répond aux menaces de mort
Un individu, dont le compte Facebook porte le nom de Capitaine Ba-Moussa Bamba, a proféré des menaces ouvertes contre Alain Lobognon. « Alain Lobognon, avant de parler de Ouattara, rassure-toi que tout va bien chez toi OK ? Faut savoir parler avec tes supérieurs, vous n’avez rien à proposer, vous faites la grande gueule, si zéro Guillaume a ch… dans ta tête, c’est sur ADO que tu vas dire des imbécilités OK, je t’attends au tournant, sale c… », a écrit le nommé Capitaine Ba-Moussa à Alain Lobognon, en guise de message. Notons que le député de Fresco a fini par retrouver l’auteur de ces menaces et lui a même laissé une note dans sa messagerie Facebook. Ce dernier s’est confondu en excuses.
Pour sa part, Alain Lobognon a appelé à ne pas confondre « critiques et injures ». « Ils sont nombreux ces militants, responsables, petits cadres et hauts cadres du RHDP qui confondent les critiques de l’Opposition en Côte d’Ivoire. Un Opposant critique la gouvernance, on dépêche des seconds couteaux pour le menacer de mort, l’insulter et le couvrir d’opprobre », a constaté le proche de Guillaume Soro sur sa page Facebook.
Pour l’ancien pensionnaire de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), « ce qui est dommage, c’est la qualité de ces seconds couteaux que l’on envoie proférer les menaces que des responsables politiques sont censés interdire à leurs militants et sympathisants. Ce sont des jeunes gens qui n’ont rien à voir avec leurs rejetons à eux ».
Poursuivant, il a ajouté : « J’ai lu les réactions de plusieurs personnes suite à la publication des injures et menaces proférées à mon endroit et à celui du président Guillaume Soro, dont l’annonce de la candidature provoque des crises d’urticaire et autres démangeaisons dans les rangs de ceux qui estiment qu’exiger un État de droit en Côte d’Ivoire, c’est insulter le président de la République. À tous les jeunes de Côte d’Ivoire, je vous invite à refuser d’emprunter la voie des injures. Demandez à vos ainés d’accepter le débat contradictoire, car il enrichit la Démocratie. »