Angenor Youan Bi s’est montré très virulent contre le pouvoir du RHDP unifié lors d’un meeting animé, le dimanche dernier, à Dabou dans la localité de Débrimou, à l’ouest d’Abidjan. Le Secrétaire national chargé des mouvements politiques alliés au sein du Front populaire ivoirien, tendance Laurent Gbagbo, a profité de ce corps à corps avec les militants frontistes pour fustiger la gouvernance du Président Alassane Ouattara.
Angenor Youan Bi « Gbagbo viendra nous redonner notre dignité »
Angenor Youan Bi, en meeting à Dabou, s’est livré à une véritable déconstruction de la gouvernance des dirigeants ivoiriens. Alassane Ouattara avait en effet promis de conduire la Côte d’Ivoire à l’émergence à l’horizon 2020.
Mais pour le jeune cadre de l’ancien parti au pouvoir, ce n’est que de la paille aux yeux, car bien de secteurs de l’économie ivoirienne, demeurent encore dans une situation déplorable.
« ● L’hévéa : Au temps du président Gbagbo, le kg de l’hévéa coûtait 1 200 FCFA, et ce, malgré la guerre avec pour conséquence la scission du pays. Mais avec l’économiste Ouattara, le prix du kg de l’hévéa n’excède plus les 200 FCFA.
● Le café et le cacao : Avec ces affairistes au pouvoir d’État en Côte d’Ivoire, le prix officiel du kg avoisine les 1 000 FCFA, mais c’est avec peine les agriculteurs reçoivent 500 FCFA par kg », a-t-il fait remarquer.
Mais loin de se laisser démonter, Angenor Youan Bi encourage ses camarades de parti : « Nous n’allons pas mourir. » Puis, il enfonce le clou : « Ce que Ouattara a réussi dans ce pays c’est diviser les Ivoiriens ; dresser région contre région ; religion contre religion ; ethnie contre ethnie. »
Sur sa lancée, Youan Bi annonce un retour imminent de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire. « Soyez-en sûrs, c’est Ouattara lui-même qui nous rassure de l’arrivée certaine de notre Champion (Gbagbo Laurent). Sinon pourquoi condamner quelqu’un dont on sait qu’il ne sera pas là ? C’est justement parce qu’il sait que la CPI ne peut plus le retenir », s’est-il voulu formel.
Avant de passer un message de son mentor à un auditoire acquis à sa cause : « Le président Laurent Gbagbo nous a demandés de convaincre, de persuader, d’aller à la réconciliation nationale. En face de la violence, de l’injustice (…), nous devons rester fermes. »