Simone Gbagbo est une potentielle candidate à l’élection présidentielle de 2020. Mais au sein du FPI, l’ancienne Première dame est mise en minorité sur ordre de son époux, Laurent Gbagbo. Elle a donc décidé de s’éloigner un tant soit peu des activités politiques de son parti.
De la politique à la religion, le troc parfait de Simone Gbagbo
Jeune Afrique déclarait dans l’une de ses éditions d’octobre dernier que « Laurent Gbagbo a demandé à plusieurs de ses collaborateurs de se tenir à distance de son épouse Simone Gbagbo… Assoa Adou (SG du FPI) évite ainsi soigneusement l’ancienne Première dame depuis quelques semaines ».
Même si cette information est à prendre avec des pincettes, il n’en demeure pas moins que l’ex-Députée d’Abobo est une sérieuse prétendante au prochain scrutin présidentiel au sein du Front populaire ivoirien.
Aussi, les tractations de ses camarades de parti pour étouffer ses ambitions présidentielles ne seraient qu’une logique de la lutte de positionnement qui a cours dans toutes les formations politiques à moins d’un an de l’élection présidentielle de 2020.
Femme de foi et profondément attachée à ses convictions religieuses, Simone Gbagbo a donc décidé de faire un break à ses activités politiques, pendant une dizaine de jours, et se consacrer à la retraite spirituelle organisée par Vases d’Honneur, son église.
Simone Gbagbo s’est à cet effet envolée pour San Pedro (sud-ouest), le 7 novembre dernier pour prendre part au Tour 931, une tournée de l’église fondée et dirigée par le Révérend Pasteur Mohamed Sanogo, qui a pour but de venir en aide aux plus démunis, aux malades et aux nécessiteux, par la distribution des vêtements, des matériels médicaux, des vivres et non-vivres.
Cette caravane de bienfaisance sillonnera donc trois villes ivoiriennes pendant neuf jours. Jours au cours desquels Simone Gbagbo mettra entre parenthèse le politique pour se consacré au religieux.