À son arrivée à Londres ce vendredi 8 novembre 2019, Guillaume Soro a été reçu par les membres de la Chatham House, un institut de réflexion basé dans la capitale anglaise. Le président de Générations et peuples solidaires (GPS) a fait un exposé sur la situation sociopolitique de la Côte d’Ivoire.
Guillaume Soro cherche du soutien à Londres
L’information émane de proches de Guillaume Soro. Le candidat de Générations et peuples solidaires à la présidentielle de 2020 est arrivé à Londres, en Angleterre, le vendredi 8 novembre 2019. L’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne doit échanger samedi 09 novembre avec ses partisans basés dans ce pays.
Mais bien avant, le député de Ferké a eu des échanges avec les membres de la Chatmam House. « Aujourd’hui, devant les membres de la célèbre Chatham House de Londres, Soro Guillaume a fait un mémorable plaidoyer intitulé “Il faut sauver la Côte d’Ivoire”. Ce think tank lié à la couronne britannique a écouté attentivement le candidat du GPS à la présidentielle de 2020 », a-t-on appris auprès de Génération Kigbafori, un mouvement de soutien à Guillaume Soro.
Selon une note publiée sur Twitter, « Soro Guillaume est le seul Africain à avoir été reçu trois fois par la Chatham House. Cet institut a reçu des Africains célèbres comme Kofi Anan, Nelson Mandela… La situation préoccupante de la Côte d’Ivoire à la veille de la présidentielle de 2020 était au cœur des échanges ». Devant ses hôtes anglaises, le natif de Kofiplé a peint un sombre tableau de la gestion du président Alassane Ouattara.
« La démocratie est en danger en Côte d’Ivoire. Il y’a un story-telling répandu par le régime de M. Alassane Ouattara au pouvoir en Côte d’Ivoire, selon lequel notre pays se porterait comme un charme. C’est tout simplement un fake ! », a lancé Guillaume Soro. Pour Guillaume Soro, « il est temps de sortir du voile de cette propagande. Cette vitrine flatteuse entretenue par les agences de communications financées dans les médias internationaux par le gouvernement de M. Ouattara se heurte en effet à la dure réalité de l’échec indiscutable de sa politique socioéconomique ».
Il a cru bon de mettre en garde contre le risque qui pèse sur la Côte d’Ivoire. « Mon pays la Côte d’Ivoire risque à nouveau de bruler : des militants de l’opposition y sont régulièrement menacés, bastonnés, kidnappés, arbitrairement emprisonnés, et même parfois assassinés, tel le jeune Noël Soro Kognon, tué le 7 juillet 2018 à Korhogo par des militants du parti de M. Ouattara pour avoir participé à une simple réunion associative, ou le jeune Coulibaly Lanciné, tué par les partisans de M. Ouattara le 14 octobre 2018 à Abobo », a dénoncé Guillaume Soro.