L’international burkinabé Aristide Bancé est en froid avec son frère cadet, Louis César Bancé, qui est écrivain. L’affaire fait grand bruit sur la toile .
Mais qu’est-ce qui ne va pas entre Aristide Bancé et son frère cadet ?
Plus rien ne va entre l’international burkinabé, Aristide Bancé et son petit frère Louis César Bancé. Un différend entre le footballeur et son jeune frère écrivain, qui a été exposé sur la place publique, suscite de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux.
Invité à une émission sur la télévision nationale burkinabé, l’ancien joueur de l’Asec Mimosas a traité son frère cadet de personne indécise, ne sachant pas exactement ce qu’il veut faire dans sa vie. Le footballeur a affirmé qu’il a essayé d’aider son jeune frère à plusieurs reprises, mais celui-ci n’a pas la tête sur les épaules.
Cette sortie de l’attaquant burkinabé a mis Louis César Bancé dans tous ses états. Ce dernier a publié sur les réseaux sociaux un texte afin de donner sa version des faits. »Comme il a fait une sortie publique, télévisée, je vais juste lui donner un petit droit de réponse tout aussi public », a déclaré Louis César.
De larges extraits. »(…) Le premier a m’avoir dénigré en public, c’est toi, Aristide ! Qu’est-ce que tu as fait pour moi pendant que je me promenais pour vendre les CD ? Tu m’as déjà donné 1 million pour financer un quelconque de mes projets ? Jamais ! Mais tu as financé des soirées à Williamsville et des matchs de gala à 5 millions, en claquant ça comme si c’était du sable. Tu oses aller raconter à la télé que tu as fait beaucoup pour moi. Mais c’est toi qui n’a pas la tête sur les épaules en y allant avec ces mensonges.
Le dénigrement, il faut le prendre aussi sous divers angles. Pendant des années, au quartier et partout, on s’est moqué de moi parce que je suis ton frère. Parce que pendant que tu étais dans tes voitures de 100 millions, moi j’avais faim, traînais comme un fou, dans un espoir illusoire d’avoir ton assistance. Je t’ai supplié de m’épauler. Tu l’as fait ? Jamais ! Et tu vas dire à la télé que j’ai parlé de toi en public.
Mais il a fallu cela pour que les portes s’ouvrent à moi, car bon nombre de mes admirateurs ont compris la fausse façade que tu me faisais. N’est-ce pas toi qui m’as dit : « Je n’ai rien pour toi César, faut chercher pour toi… Le seul problème avec toi, c’est que l’image du père Noël que tu donnes dehors nous as fermé les portes. Les gens ont l’impression que tu es tellement gentil que chez toi à la maison tout le monde est gbé. Alors que c’est erreur ! »