Le Président Alassane Ouattara a récemment nommé certaines personnalités ivoiriennes, dont Traoré Salif dit A’Salfo, au sein du Conseil économique, social, environnemental et culturel. Cependant, Ferdinand Bléka, président de l’ONG Afrijapan – AfricAsia, évoque sa propre expérience en indiquant comment et pourquoi il a refusé la Présidence du Conseil économique et social que les autorités japonaises lui offraient sur un plateau d’or.
Ferdinand Bléka: « Comment j’ai échappé à ce poste de retraite anticipé et de repos »
CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL.
COMMENT J’AI ECHAPPE A CE POSTE DE RETRAITE ANTICIPEE ET DE REPOS.
« En me sollicitant par ce pays étranger pour m’attribuer sa nationalité et me nommer au poste de la Présidence du Conseil Economique et Social afin de lui faire bénéficier de mon cerveau créateur des méthodologies de développement économiques et de ma théorie du marketing social du développement, ce pays m’a proposé des conditions meilleures. Et comme je dois donner le meilleur de moi-même, j’ai posé mes trois conditions à savoir:
– Le Chef de l’Etat ne peut nommer que 5% des membres pour ses récompenses politiques. Les 95% je les recrute par compétence et par secteur.
– Toutes décisions économiques et orientations sociale doivent d’abord être mises aux peignes fins par mes experts pour voir si cela colle aux réalités du terrain avant toute communication en conseil des ministres parce que les discours politiques d’autosatisfaction sont en déphasage dans 75% des cas avec la réalité quotidienne des populations en Afrique.
– Une évaluation des données économiques et sociales tous les trimestres sur l’ensemble du territoire par des experts indépendants. Vérifications Des faits par nous avant de publier que personne ne souffre dans le pays et que tout le monde est dans de bonnes conditions sociales.
Apres quelques semaines, on me revient dire que mes conditions embarrassent le président et le parti. J’ai dit donc on voulait me mettre au repos??
Quand on lutte pour délivrer l’Afrique de la pauvreté et qu’on sait qu’on y arrivera, Il y a des compromis qu’il ne faut jamais accepter au nom de l’argent et des honneurs. »
Livre : Ticad, quand le Japon appelle l’Afrique au Développement.
Auteur: Ferdinand BLEKA,
Présenté par le gouvernement du Japon et les Nations Unies au sommet des Chefs d’Etat et du Japon et d’Afrique à Yokohama TICAD.