DT se présentant comme un charlatan vient de soutirer la somme de 1 770 000 francs CFA à un individu répondant aux initiales de KS. Le marabout a réussi à convaincre la victime qu’il pouvait la guérir d’un mal dont elle souffrait depuis un moment. L’escroc a été arrêté par les services de la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC).
Un charlatan-escroc mis aux arrêts
KS a été plumé par un charlatan dont il a fait la connaissance sur les réseaux grâce à une dame avec laquelle il a l’habitude d’échanger sur Facebook. Au cours d’une discussion avec cette dernière, le jeune homme souffle à interlocutrice qu’il souffre d’un mal dont il ne parvient pas à se défaire. Son « amie » lui parle d’un certain DT, un charlatan pouvant l’aider à vaincre cette maladie qui lui a tant causé de soucis. KS remercie le ciel d’avoir mis la dame en question sur son chemin et demande les coordonnées du fameux charlatan. Soucieuse d’aider son « ami », celle-ci remet le profil Facebook du guérisseur à KS.
Selon la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité qui relaie l’information, KS ne perd pas de temps et entre en contact avec celui qu’il considère déjà comme son bienfaiteur. Les deux hommes échangent et DT prend le soin de laisser son contact téléphonique au malade. Joint par son futur patient, le charlatan lui fait savoir que son mal est d’origine mystique. Pour conjurer le mauvais sort, il va falloir procéder à des sacrifices dédiés aux génies du charlatan. Le marabout réclame de l’argent afin d’acquérir les éléments nécessaires pour le rituel. Comme le confirme la PLCC, KS se résout à envoyer de l’argent à DT. Au total, ce dernier recevra la somme de 1 770 000 francs CFA.
L’inquiétude s’installe dans le coeur de KS quand des mois après, il continue de trainer le même mal. Jusque là, il n’a pu rencontrer le supposé féticheur. Le jeune homme tente de joindre la dame qui a joué le rôle d’intermédiaire, sans succès. Il est obligé d’admettre qu’il vient de se faire avoir tel un pigeon. KS saisit la PLCC où il dépose une plainte. Les recherches du Laboratoire de criminalistique numérique (LCN) se montrent fructueuses. DT est interpelé. Celui-ci ne nie pas les faits, mais explique que l’un de ses collègues devant se procurer les remèdes a disparu avec une grande partie de l’argent.