Dans la nuit du lundi 7 au mardi 8 octobre 2019, Guillaume Soro a échappé à une arrestation alors qu’il séjournait en Espagne. L’ancien président de l’Assemblée nationale, qui n’est toujours pas rentré en Côte d’Ivoire, affirme haut et fort sa sérénité suite à son interpellation manquée par la police espagnole.
Guillaume Soro clame sa sérénité
« »J’arrive à Barcelone. Je loge à l’hôtel Palace de Barcelone. Je me couche dans ma chambre. Entre 3 h et 4 h du matin, une escouade de policiers descend dans ma chambre. Le concierge a juste le temps d’appeler et puis me dire mister Soro, la police est devant ta porte. Je dis, mais qu’est-ce qui ne va pas ? J’ai à peine le temps de me lever de mon lit, j’arrive, la porte de ma porte est assiégée. Je pars, j’ouvre la chambre. Et un policier me dit, oui, tu es Monsieur Soro ? Je dis oui, je suis Monsieur Soro. Et il me dit, veuillez nous suivre vous êtes en état d’arrestation », racontait Guillaume Soro le samedi 12 octobre 2019 à la crush party organisée à Valence.
Un peu plus d’un mois après cet épisode, le député de Ferké (nord) a laissé entendre qu’il n’a pas été ébranlé ces menaces qui planent au-dessus de sa tête. Guillaume Soro s’est exprimé à travers un tweet. « Je n’ai même pas peur », a publié l’ex-chef rebelle sur son compte Twitter le mardi 5 novembre 2019. Le message de Guillaume Soro est accompagné d’une photo le présentant en arrière-plan de policiers espagnols.
Guillaume Soro a officiellement rompu avec le camp d’ Alassane Ouattara le 8 février 2019 quand il a quitté son fauteuil de président de l’Assemblée nationale. En effet, le député de Ferké a préféré rendre le tablier au lieu de se muer en militant du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Loin de son ancien mentor, le natif de Kofiplé (nord de la Côte d’Ivoire) est décidé à conquérir le pouvoir d’État. À la tête de Groupements et peuples solidaires (GPS), Guillaume Soro a annoncé sa candidature à la présidentielle de 2020.