Le RACI (Rassemblement pour la Côte d’Ivoire), parti politique de l’opposition, prévoit une rencontre le samedi 9 novembre 2019 à Korhogo. Mais avant ce rendez-vous des soroïstes, la formation politique dirigée par Kanigui Mamadou Soro rencontre des difficultés.
Le RACI en difficulté à Korhogo
Le RACI a vu le jour en février 2019. Proche de l’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, le Rassemblement pour la Côte d’Ivoire était d’abord un mouvement de soutien à ce dernier. Il s’est par la suite transformé en parti politique en vue de « promouvoir la candidature de Guillaume Soro à la prochaine élection présidentielle », comme l’indiquait son président, Kanigui Mamadou Soro, le samedi 16 février 2019 lors d’une assemblée générale qui s’est tenue à Yopougon, la plus grande commune du pays. D’idéologie « sociale-démocrate », le RACI, qui a pour devise Solidarité-Justice-Travail, n’a pas hésité à demander à Guillaume Soro, son président d’honneur de briguer la magistrature suprême. C’était le 18 novembre 2018, à l’occasion d’un conclave à Abidjan.
Kanigui Mamadou Soro et les siens sont fortement déterminés à conquérir le terrain d’autant plus que leur mentor a officiellement annoncé sa candidature à la présidentielle d’octobre 2020. Dans le souci d’aplanir les sentiers au-devant du député de Ferkessédougou (nord), le RACI organise une réunion le samedi 9 novembre à Korhogo. Mais selon une information publiée sur els réseaux sociaux par son premier responsable, « les autorités refusent tous les espaces publics au RACI à Korhogo pour une réunion le samedi 9 novembre prochain ». Il précise toutefois que le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) d’ Henri Konan Bédié a décidé de lui offrir son siège.
Il faut noter que le lundi 4 novembre 2019, Kanigui Mamadou Soro, conformément à la résolution du 2e bureau politique du RACI, a parafé la charte de la plateforme du CRDP (Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix). « Je suis venu signer la plateforme CDRP, conformément à la décision du bureau politique du samedi 2 novembre. Les militants ont donné leur accord pour que nous puissions signer cette plateforme », a expliqué le président du RACI.