Un militaire, Sergent chef, vient de se faire prendre par les services du procureur militaire, Ange Bernard Kessi, décidé à assainir le milieu des forces de défense et de sécurité, en les débarrassant des « brebis galeuses ».
Le Sgt/chef T.G, militaire, arrêté sur ordre du procureur militaire
S’étant fait passer pour un recruteur, le Sgt/chef T.G, militaire de formation, a été rattrapé par son mensonge et se retrouve aujourd’hui entre les mailles du procureur militaire, Ange Bernard Kessi. Selon le Tribunal militaire d’Abidjan (TMA) qui relate les faits, l’affaire remonte à la période de démobilisation. Traoré A.K est contacté par un ami, par ailleurs ami à un militaire, le nommé T.G. Ce dernier a fait croire qu’il avait des contacts sûrs au sein de l’armée pour faire intégrer une personne qui le souhaiterait.
Il propose ainsi ce service à Traoré A.K moyennant la somme de 600,000fcfa. Ce dernier mord à l’hameçon de celui qu’il considère désormais comme son bienfaiteur. Sans hésiter, il lui remis cet argent. Outre cette importante somme, « le futur militaire » doit aussi, selon « le recruteur », payer la somme de 300,000fcfa pour le matricule et le numéro mécano. Voyant son rêve d’être militaire se réaliser, il met encore la main à la poche submergé par ce bonheur factice. Quelques jours plus tard, il se rend compte que tous les documents fournis par le militaire T.G sont faux car aucun ne porte son nom.
Avec une magie dont lui seul a le secret, il parvient à rassurer le « nouveau militaire » en lui faisant croire qu’une fois intégré, il y aura cette possibilité de changer tous les documents en son nom. Des mois passent, et Traoré A.K n’est pas encore appelé sous le drapeau. Il perd patience et sursoit à son projet d’intégrer l’armée. C’est alors qu’il demande au Sgt/C de lui restituer la totalité de l’argent injecté dans ce dossier.
Depuis ce temps, aucune nouvelle du « recruteur ». C’est désemparé que Traoré A.K se rend au Tribunal Militaire d’Abidjan et porte plainte pour escroquerie contre T.G . Le Commissaire du Gouvernement, le Contre-amiral Ange Kessi est saisi du dossier et entend donner très prochainement une suite à cette affaire qui ternit l’image de nos forces de défense.