Candidat déclaré à la présidentielle d’octobre 2020, le professeur Amoa Urbain, subit une forte pression de la part d’individus à la solde du régime en place. Après une tentative d’assassinat à N’Douci, les manoeuvres politico-économiques se poursuivent pour asphysier totalement l’universitaire. Cette fois, c’est son université: Université Charles-louis de… Montesquieu, Abidjan, qui est menacée de fermeture par les impôts. Mais le candidat Amoa Urbain y voit encore une autre tentative pour le faire plier. En vain. Car il somme le gouvernement du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly de respecter ses engagements envers son établissement pour que, lui à son tour, il puisse respecter ses obligations.
La vérité sur l’Université Charles-louis de Montesquieu et la candidature d’Amoa Urbain à l’élection présidentielle de 2020
« Merci à vous. D’après mes travaux scientifiques axés principalement sur nos valeurs et civilisations, la résolution durable ou définitive d’un conflit passe par l’identification du « nœud caché » de ce problème. Dans le cas d’espèce, le vrai problème est loin d’être celui des Impôts puisque sur cette question, nombre d’entreprises entrent en négociation avec les services compétents. Le vrai problème, et c’est ce sur quoi j’ai entrepris de conduire une communication stratégique, c’est la puissance originale de mon université qui, au-delà des pratiques pédagogiques et certifications internationalement compétitives, s’offre comme une tribune intellectuelle d’échange de haut niveau, libre d’y inviter des penseurs et des grands hommes connus et reconnus par leurs pairs comme tels:
Mme Liguer Ketty Laubhouet, une mémoire incontestable des Arts et Métiers du Livre, M. Tiburce Koffi (écrivain )une fierté universitaire pour ma génération, S.E.M Daniel Kedem qui a demandé et obtenu que son pays, Israël, ne vende pas des armes à X. à un moment où la Côte d’Ivoire était devenue un champ de tueries ignobles, le Professeur Francis Wodié, un puits de connaissances, M. Essy Amara, une véritable bibliothèque en Haute diplomatie, M. Paul Akoto Yao, un brillant intellectuel « oublié », le Général Gaston Ouassenan Koné récemment empoisonné…
Il est connu dans l’histoire que quand un sage sait comment et par quoi le prince est « fait », s’il ne s’oblige à « mourir », le prince s’il n’est pas sage, l’humilie publiquement: tel est le sens caché de la démarche visant à la fermeture de mon Université. Pour rappel : 1. Trois semaines après la déclaration de ma candidature à la Présidentielle de 2020, ma résidence à N’Douci a été attaquée : vol, produits toxiques à forte dose d’asphyxie; 2. Tentative d’étouffement financier par un simple jeu d' »omission » de 172 boursiers d’État soit un peu plus de 80 millions de FCFA par des agents du Ministère de l’enseignement supérieur qui, semble-t-il, ne sont soumis à aucun contrôle.
3.Tentative de dénigrement de mon Université en jouant sur les diplômes qui y sont délivrés en partenariat de validation des dossiers de CAMES avec l’Université Alassane Ouattara et l’Université Félix Houphouët Boigny, comme cela l’a longtemps été entre l’Ecole Normale Supérieure d’Abidjan et l’Université de Cocody . 4. Tentative de fermeture de l’Université Charles-louis de Montesquieu par la Direction des Impôts » sur instructions des instances du Premier Ministre. Tels sont les nœuds cachés de cette tentative d’étouffement en pleine rentrée académique et au moment où toutes universités et grandes écoles attendent encore les bacheliers boursiers d’État qui devraient déjà y avoir été affectés.
Je suis donc bel et bien candidat à la présidentielle de 2020 et mon Université reconnue par l’Etat autant que ses diplômes ne doit pas servir de champ de bataille. Quand j’y suis pour une activité scientifique comme cela l’a été récemment pour la Conférence interuniversitaire des Études Doctorales qui regroupe une dizaine d’universités. Bientôt je serai sur les tribunes politiques et vous redécouvrirez l’Ancien Président des mouvements et associations de jeunesse de Côte d’Ivoire des années 80 et l’ancien candidat du Parti Ivoirien des Travailleurs de 1995 à Agnibilekrou face à un célèbre candidat appelé Jean Michel Kouao.
Et puisque mon Université mérite de recevoir des boursiers d’État comme c’est le cas depuis 2012, j’attends, par respect pour les enseignants, les fournisseurs et tous les partenaires du système éducatif ivoiriens: – que L’Etat fasse diligence pour faire payer ce que l’Etat dois afin que dans la dignité, mon Université honore ses engagements vis à vis de l’administration fiscale , comme cela l’a toujours été depuis sa création en 2005; – que le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique nous communique enfin la liste des bacheliers de 2018-2019 affectés dans nos institutions académiques. Puisse cette communication stratégique offrir de nouvelles pistes de recherche et de production de thèses et mémoires !
Urbain Amoa
Recteur Université Charles-louis de… Montesquieu, Abidjan.