À l’initiative de Vladimir Poutine, une quarantaine de dirigeants africains s’est retrouvée à Sotchi, en Russie du mercredi 23 au jeudi 24 octobre 2019. Au cours de ce sommet Russie-Afrique, les hôtes du président russe ont soulevé la question de la lutte contre le terrorisme.
Vladimir Poutine s’engage aux côtés du G5 Sahel
C’est à Roch Marc Christian Kaboré qu’est revenue l’opportunité de présenter la situation sécuritaire dans le Sahel. Le président du Burkina Faso a pris la parole au cours de la séance plénière le jeudi 24 octobre 2019. Le chef d’État burkinabè a invité Vladimir Poutine « à établir un partenariat stratégique renforcé avec le Sahel, et à apporter son appui au plan d’action de lutte contre le terrorisme », rapporte le site wakatsera.com. « J’appelle particulièrement la Russie à se joindre au partenariat international pour la stabilité et la sécurité dans le Sahel proposé au sommet du G7 à Biarritz », laissé entendre Roch Marc Christian Kaboré.
Pour sa part, Vladimir Poutine a reconnu que « le développement du continent africain est entravé par le terrorisme, l’idéologie extrémiste, le crime transnational ». Le dirigeant russe a préconisé une coordination d’échanges d’informations, entre les pays membres du G5 Sahel et la Russie, afin de faire front dans la lutte contre le terrorisme. « Il est important de renforcer notre effort commun dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme », a ajouté Vladimir Poutine.
Le sommet Russie-Afrique est une grande première entre le pays de Vladimir Poutine et les États africains. À Sotchi, l’homme fort de Moscou a affiché sa détermination et sa volonté de se positionner en véritable ami du continent. « Nos échanges ont doublé. Les experts disent que c’est bien. Moi, je dis que c’est trop peu », a fait savoir Vladimir Poutine, qui a tenu à souligner que la Russie n’est nullement dans une « vision colonialiste » en décidant de se rapprocher de l’Afrique.