Après environ 10 ans hors de la Côte d’Ivoire, des Ivoiriens ont décidé de mettre fin à leur exil. Ce sont cent trente-cinq Ivoiriens qui ont mis fin à leur exil et sont rentrés du Mali le mercredi 16 octobre 2019, a-t-on appris auprès de l’ Agence ivoirienne de presse (AIP).
Des Ivoiriens rentrent au bercail après 10 ans d’exil
Selon nos confrères de l’Agence ivoirienne de presse, le mercredi 16 octobre 2019, cent trente-cinq Ivoiriens ont foulé le sol ivoirien en provenance du Mali. A en croire notre source, ce sont exactement 35 femmes, 71 enfants et 29 hommes qui ont été accueillis par leurs proches à Korhogo, dans le nord de la Côte d’Ivoire. Ils devront d’abord se soumettre à des démarches administratives avant de regagner leurs familles respectives.
« Une somme d’argent de 300 000 F CFA sera remise à chacun, sans distinction d’âge, pour l’aider à subvenir à ses premiers besoins. En outre, les enfants seront intégrés dans le système scolaire en fonction de leur niveau d’étude », précise l’Agence ivoirienne de presse.
Il faut noter que le retour de ces Ivoiriens a été possible grâce aux effiorts conjugués du ministère des Affaires étrangères et le Haut commissariat aux réfugiés (HCR).
La crise postélectorale de 2010-2011 a été particulièrement meurtrière pour la Côte d’Ivoire. Le bilan officiel fait état de 3 000 morts. Au second tour de l’élection présidentielle de 2010, Laurent Gbagbo, candidat de La majorité présidentielle (LMP) et Alassane Ouattara, défendant les couleurs du Rassemblement des républicains (RDR), revendiquaient la victoire. La Commission électorale indépendante (CEI), alors dirigée par Youssouf Bakayoko, a déclaré Alassane Ouattara élu. Dans le même temps, le Conseil constitutionnel a reconnu la victoire de Laurent Gbagbo.
Après une grave crise militaro-pollitique, l’ancien directeur général s’est finalement installé au Palais présidentiel. Le 11 avril 2011, Laurent Gbagbo a été arrêté puis transféré à la Cour pénale internationale (CPI), où il a été jugé pour crimes contre l’humanité. Suite à un procès marathon, le fondateur du Front populaire ivoirien (FPI) a été acquitté par les juges de ladite juridiction.