CMA-GKS a fermement condamné, dimanche 13 octobre 2019, les violations flagrantes des droits du président du Comité politique, Guillaume Soro, depuis sa démission de la présidence de l’Assemblée nationale.
Après son arrestation manquée : La CMA-GKS apporte son soutien sans faille à Guillaume Soro
La coordination des mouvements et associations de soutien à Guillaume Kigbafori Soro (CMA-GKS) est montée au créneau, dimanche, pour exprimer son indignation suite aux violations récurrentes des droits de l’ancien président du Parlement ivoirien. La déclaration lue par son porte-parole Coulibaly Sié fait suite aux graves révélations faites samedi 12 octobre 2019 lors de la Crush party de Valence par Guillaume Soro. Le président du Comité politique révélait en effet devant ses partisans et sympathisants de cette ville espagnole, avoir échappé à une arrestation dans un hôtel de Barcelone.
Soro avait confirmé aussi le retrait de son visa américain et le refus de délivrance d’un passeport ordinaire. Pour Coulibaly Sié, ces « graves violations » des droits du président du Comité politique ne sauraient être anodines. À l’en croire, celles-ci cachent la « funeste » volonté des gouvernants ivoiriens d’empêcher la candidature de Guillaume Soro à la prochaine élection présidentielle en 2020. « Pour la CMA-GKS, il s’agit pour le pouvoir d’empêcher l’homme d’État Guillaume Soro d’être candidat en 2020 », a dénoncé le porte-parle de la CMA-GKS.
Estimant que ces évènements ne sauraient être de nature à impulser le processus de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire. Le porte-parole Coulibaly Sié et ses camarades ont de même invité le président Alassane Ouattara a posé des actions allant dans le sens du pardon et de la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire. «C’est pour cela que nous interpellons le gouvernement ivoirien, avec l’appui de l’opinion nationale et internationale, à prôner le pardon et la réconciliation nationale », lance-t-il. Non sans inviter les gouvernants à veiller à la sécurité des concitoyens.