Après une première lettre publiée en septembre 2019, un neveu d’ Ahoussou Jeannot Kouadio, le nommé Kouadio Charles Amédée, récidive avec une 3e lettre à travers laquelle il met en garde le président du Sénat à propos de sa conduite envers Henri Konan Bédié.
Le neveu d’Ahoussou Jeannot: « Mon oncle, être Président du Sénat ne te garantit pas »
Voici l’intégralité de la lettre du neveu d’ Ahoussou Jeannot :
Annoncé par les prophètes depuis Moïse, Jean Baptiste fut le dernier prophète à avoir annoncé l’arrivée du Christ.
Jean était celui-là que Dieu avait envoyé pour préparer l’esprit de la population afin d’accueillir le messie.
Jean se promenait dans le désert en criant pour tracer spirituellement le chemin. Dans le Jourdain, il baptisait et appelait à la repentance.
Après avoir baptisé le Messie, la colombe fut descendue du ciel devant Jean et se posa sur l’épaule de Jésus. Après cela, une voix se fit entendre, celui-ci est mon fils bien aimé.
Jean ayant entendu cela, dit au peuple qu’il ne mérite pas d’être comparé à celui-ci, car il est le Messie. Jésus par humilité donnait tout honneur à Jean. Il faut noter que Jean était le cousin direct de Jésus et Jean était âgé 6 mois de plus que lui.
Lorsque Jean prêchait, Jésus se trouvait dans la cellule familiale et une fois son temps arrivé, il est venu relayer Jean. Le leadership qui caractérise Jésus est un leadership de patience.
Après avoir prophétisé et dénoncé le comportement du roi Hérode pour avoir tué son frère et récupéré sa femme, Jean fut jeté en prison. Se trouvant en prison, Jean envoya ces disciples demander à Jésus, s’il est le messie ou s’ils devraient en attendre un autre.
La réponse de Jésus : allez-y dire à Jean que les aveugles voient, les paralytiques marchent… Malheur à qui le fils de l’homme sera une occasion de chute.
Trois jours après, Jean fut décapité. Comment Jean que Dieu avait envoyé pour annoncer l’arrivée du christ se moque et doute de l’autorité divine de Jésus ?
Jésus n’a pas pu accepter cela et Jean fut le seul homme que Jésus a maudit.
Ahoussou Jeannot, mon oncle, tu étais celui qui parcourait tout le pays en annonçant que le seul vrai héritier du Président FHB c’était bel et bien le Président BEDIE.
Aujourd’hui où le Président BEDIE a plus besoin de toi pour l’aider à sécuriser ce patrimoine, tu es celui qui conteste le statut de vrai héritier du Président BEDIE.
Mon oncle, j’ai peur que tu te retrouves dans la même situation que Jean. Puisque, c’est devant les chefs coutumiers que tu as donné cette information selon laquelle c’est à Ouattara que le Président Houphouët a remis le fétiche, sans m’y connaitre trop dans les affaires de fétiche étant donné que je me suis donné au Christ, une chose est de savoir qu’on ne donne pas un fétiche à un fils qui n’a pas été initié dès sa maturité dans le bois sacré où se trouve ce fétiche.
Je t’informe que les nombres d’années de militantisme de Ouattara au PDCI furent de 03 ans. Contrairement au Président HKB qui avait adhéré au PDCI avant les indépendances. Le prince, qui est le futur roi, est éduqué par le royaume de son père. Je voudrais bien savoir si c’est le Président FHB qui a offert la bourse d’études à Ouattara pour aller étudier aux USA.
Houphouët était-il si pauvre au point où il ne s’est pas occupé de son héritier ?
Mon oncle, réveille-toi, car ton réveil risque d’être tardif.
Tu as juré m’emprisonner, car selon toi je n’ai rien et je ne suis rien et j’ose m’attaquer à toi. Mon oncle, arrête de penser comme Goliath, ce Goliath qui pensait que la masse de son corps lui garantissait tout succès au combat.
Contre toute attente, David, l’homme à la masse spirituellement importante, l’a terrassé.
Je ne suis pas David, mais je te demande de considérer l’homme en fonction de son esprit non en fonction de sa poche.
Le poste de Président du SÉNAT ne te garantit pas tout succès politique donc fais moins de bruit avec ce poste.
La loi du leadership a pour formule cette phrase : «le fils doit tuer le père, mais le fils ne doit pas renier le père».
Ce qui voudrait dire que le fils doit faire mieux que le père tout en se reconnaissant en son père.
Le président BEDIE n’a jamais renié son père Houphouët, Toussaint Louverture après avoir repris 15 ans après la lutte armée de son père Dutty Boukman, il était fier de se faire appeler Boukman fils.
Nelson Mandela a mieux fait que John Dube, mais se reconnaissait en lui jusqu’à sa mort.
Étudie un peu le parcours des soi-disant leaders qui ont renié leur père. Ils ont tous connu une fin tragique.
Bonne journée à toi, mon oncle
KOUADIO Charles Amédée
Président du FOREEP
Natif de Raviart