Laurent Gbagbo est toujours en liberté sous conditions, en dépit de son acquittement de crimes de guerre et crimes contre l’humanité prononcé par les juges de la Chambre préliminaire I de la CPI. L’appel de la Procureure Fatou Bensouda est par ailleurs venu exaspérer ceux qui souhaitent voir l’ancien Président ivoirien totalement libre et regagner son pays, notamment son avocat Me Emmanuel Altit, qui vient de déposer une requête exigeant sa libération « immédiate et sans conditions ». Koua Justin, leaders des jeunes de la plateforme Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS) compare à juste titre la situation de son mentor à celle de l’Italien Antonio Gramsci, arrêté par le pouvoir de Mussolini pour « empêcher ce cerveau de fonctionner ». Ainsi qu’il l’a publié sur les réseaux sociaux.
Koua Justin aux Ivoiriens « Exigeons la libération de Gbagbo »
TOUJOURS LA MÊME INTENTION… !
1926. Antonio GRAMSCI est arrêté, en dépit de son immunité parlementaire, le procureur Michel Isgo qui l’accuse de conspiration, d’instigation à la guerre civile, d’apologie de crime et d’incitation à la haine de classe, lance à la face du monde cette phrase choquante : « Nous devons empêcher ce cerveau de fonctionner pendant 20 ans. »
Ainsi, venait-il de décider de l’isolement de Gramsci de la vie politique italienne. Non pas sur la base de preuves probantes, mais pour des raisons politiques, à l’effet de permettre la consolidation, la fortification du fascisme de Benito Mussolini en Italie.
93 ans après, en Côte d’Ivoire, pour permettre au despotisme de s’enraciner durablement et transformer les ivoiriens en de véritables esclaves, traînés et entraînés par les humeurs, les caprices et les volontés d’un dangereux Despote, la procureure Fatou Bensouda, en deal avec la Ligue des despotes, décide, de maintenir le président GBAGBO dans les fers, loin de sa patrie pour ‘‘empêcher son cerveau de fonctionner pour le bonheur de son peuple’’.
Et ce, en dépit de son acquittement, de toutes les charges, prononcé par la CPI. Quelle injustice !
Pour cette fois, le peuple en corps ne devra tolérer cet acharnement contre son héros.
Tous, rassemblés en un BLOC, exigeons la mise en liberté immédiate et sans condition de notre Héros !
Donnons-nous la main, fils et filles de la Nation ivoirienne !
Donnons-nous la main, démocrates et patriotes, chrétiens et musulmans, hommes et femmes de toutes les opinions !
Donnons-nous la main et marchons côte à côte.
Exigeons, ici et maintenant, le RETOUR de notre Héros, homme de paix et humaniste à la hauteur des plus grands de notre temps.
Lui, sous le manteau duquel, le peuple aspire recréer sa cohésion déchirée par une politique de ‘‘rattrapage ethnique’’.
Ensemble, Disciplinés, nous triompherons !
DIEU aime GBAGBO !