Jacques Mangoua, vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, condamné à 5 ans de prison ferme, jeudi 3 octobre 2019, pour « détention illégale de munitions d’armes de guerre » a été transféré de la prison civile de Bouaké à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), a annoncé ce mardi, le procureur Kone Braman à la chaîne 7info.
Jacques Mangoua n’est plus à la prison de Bouaké
Condamné à 5 ans de prison ferme assortie de 5 ans de privation de ses droits civiques et d’une amende de 5 millions de FCFA, Jacques Mangoua, président du conseil régional de Gbêkê, a été transféré de la prison civile de Bouaké à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan. C’est le procureur de la République près le tribunal de Bouaké qui donne l’information, mardi 8 octobre 2019 sur la web TV 7 info. « Il a quitté Bouaké nuitamment et il est arrivé très tôt ce matin (mardi) à Abidjan », a informé le procureur Kone Braman.
Contrairement à la rumeur faisant état de l’enlèvement de Jacques Mangoua, le représentant du ministère public a indiqué qu’il s’agissait plutôt d’un transfèrement administratif de la prison de Bouaké à celle d’Abidjan où il pourra bénéficier d’un traitement plus commode. « Il ne s’agit pas d’un enlèvement mais d’un transfert administratif. Il a été conduit à la MACA où il sera mieux traité », a-t-il indiqué.
Jacques Mangoua, faut-il le rappeler, a été interpellé dans la soirée du vendredi 27 septembre 2019 après son audition à la brigade de recherche de la gendarmerie de Bouaké. L’homme s’y était rendu pour porter plainte contre X après la découverte à sa résidence villageoise de N’guessankro, d’un colis suspect composé de 991 munitions d’armes de guerre, 44 cartouches de fusil calibre 12 et 44 machettes. Il a été condamné pour « détention illégale d’arme de guerre ».