Doumbia Major croit en savoir plus sur le divorce entre Alassane Ouattara et Guillaume Soro. Le président du Congrès panafricain pour le Renouveau (CPR) a fait une publication à travers laquelle il donne les réelles motivations qui ont poussé l’ancien président de l’Assemblée nationale à quitter son mentor.
« Personne n’a chassé Soro » (Doumbia Major)
Dans une publication sur sa page Facebook, Doumbia Major se propose de donner les raisons pour lesquelles Guillaume Soro a rompu avec Alassane Ouattara. Pour l’ancienne figure de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), « personne n’a chassé Soro. Il est parti de lui-même parce que la nouvelle constitution à laquelle lui-même a appelé à voter « Oui », comme un idiot, l’a laissé au bord de la route, en désignant le vice-président comme dauphin constitutionnel ».
En effet, Guillaume Soro soutient toujours qu’il a été obligé de quitter le fauteuil de l’Assemblée nationale parce qu’ayant refusé d’adhérer au Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). « Il s’est senti utilisé et jeté comme un citron pressé, ou pour parler comme les partisans de Gbagbo, « comme une capote usagée » ; lui qui rêvait de la mort de Ouattara pour être président par succession », a ajouté Doumbia Major.
Le président du Congrès panafricain pour le renouveau estime que Guillaume Soro » a compris rapidement après la publication de l’organigramme du RDR et du RHDP, que si on devait faire un choix interne du candidat du RHDP pour l’élection de 2020, il était clair que ce ne serait pas lui ».
À en croire Doumbia Major, le député de Ferké « en a donc tirer les enseignements et fait le choix de ne pas se laisser enfermer au sein d’une machine qui lui briserait les ailes de ses ambitions présidentielles démesurées. Il a fait le choix libre de sortir de cet appareil politique enfermant, pour tenter sa chance de manière solitaire ».
Ce n’est pas la première fois que Doumbia Major sort ses griffes contre Guillaume Soro. Il avait déjà porté de graves accusations contre l’ex-chef de la rébellion ivoirienne de 2002, qui aurait fait extraire des humains des prisons pour les faire assassiner. « Il faut être en Côte d’Ivoire, pour voir un individu qui a fait tuer des humains en les prenant en prison pour les faire assassiner, et ce quidam se promène sereinement, et il a même le courage de dire qu’il veut faire la politique », avait déploré Doumbia Major.