L’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI) a réagi à la condamnation du vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, Jacques MANGOUA, et « l’instrumentalisation » de la justice ivoirienne a des fins purement politiques. Le parti dirigé par Me Soro Brahima exige la fin de l’immixtion du pouvoir RHDP dans le champ judiciaire et la libération du « prisonnier politique » Jacques MANGOUA.
L’UPCI dénonce la condamnation de Jacques MANGOUA
Le jeudi 03 octobre 2019, à l’issue d’un procès organisé sous haute surveillance policière et avec une célérité inhabituelle, M. Jacques MANGOUA, Vice-président du PDCI, Président du Conseil Régional du Gbêkê a été condamné à 5 ans de prison pour détention illégale d’armes.
L’UPCI, qui habituellement s’abstient de commenter des décisions de justice, refuse de garder le silence devant les faits graves d’instrumentalisation du Pouvoir Judiciaire.
En effet, l’affaire MANGOUA, consacre la « présomption de culpabilité » et fait de tout ivoirien un prisonnier en sursis.
L’UPCI dénonce par conséquent cette parodie de procès, appelle le pouvoir RHDP à cesser toute immixtion dans le champ judiciaire et exige la libération pure et simple du prisonnier politique Jacques MANGOUA.
Un climat d’insécurité a été installé et des pressions diverses sont savamment exercées par le pouvoir RHDP pour étouffer toutes voix discordantes.
L’opposition est ainsi bâillonnée par le truchement de la justice, comme le démontre le silence auquel est astreint le Président de la JPDCI Valentin KOUASSI ou fait l’objet d’interpellation cavalière à l’instar de Moctar DIALLO du RACI.
Et c’est dans un tel climat délétère que le pouvoir RHDP vient d’installer une CEI totalement déséquilibrée, sans consensus minimum.
L’UPCI par conséquent dénonce toutes ces manoeuvres politiciennes moyenâgeuses et rejette purement et simplement la CEI partisane qui vient d’être installée.
L’UPCI joint sa voix à celle de l’ensemble de l’opposition pour appeler le pouvoir RHDP à la mise en place d’un organe électoral indépendant, impartial, consensuel, fruit d’une concertation élargie à toutes les forces vives de la nation pour une reconciliation nationale vraie et une paix durable en Côte d’Ivoire.
Pour L’UPCI,
Le Secrétaire Général