Fermée après l’assassinat par des « gnambros » du gendarme Sony Tiekou en service à l’intérieur du pays, la gare Lavage de Yopougon n’est plus que l’ombre d’elle même.
La population entre espoir et désespoir après la fermeture de la gare Lavage de Yopougon
Le dimanche 25 août 2019 à la gare Lavage de Yopougon, le jeune maréchal des logis, Sony Tiekou, de passage à Abidjan, avait tenté d’interférer dans une bagarre généralisée entre des syndicalistes du transport communément appelés « gnambros », qui semaient la panique dans le quartier. Mais c’était mal connaitre ces hommes sans foi ni loi qui lui administrent un couteau dans le corps avant de lui subtiliser son arme de service et lui tirer à bout portant une balle dans la poitrine.
La cruauté de l’acte avait suscité l’indignation générale au point où les autorités compétentes ont décidé de la fermeture immédiate de la gare Lavage de Yopougon où a eu lieu le meurtre du gendarme. « Vous l’avez tous appris, les bagarres entre présumés syndicats de transporteurs ont (encore) fait un mort, un agent des forces de sécurité. La violence dans le secteur du transport tue la vitalité et le dynamisme d’une partie de l’économie nationale avec des conséquences sociales », avait dénoncé Vincent Toh Bi, le préfet d’Abidjan.
Plus d’un mois après ces évènements tragiques, afrique-sur7 s’est rendu sur le terrain et relate pour ses internautes la situation qui prévaut à la gare Lavage de Yopougon après sa fermeture.