Alors que le FPI pro-Affi N’Guessan prend acte de la désignation de Coulibaly Kuibiert à la Présidence de la CEI, la Jeunesse de EDS, avec Nestor Dahi en tête, entend prendre la rue pour protester contre la composition de la nouvelle CEI. C’est à cela que Georges Armand Ouegnin appelle le fer de lance de sa coalition politique.
Nestor Dahi – Jeunesse de EDS, quelque chose se prépare
À un an de l’élection présidentielle de 2020, la tension risque de monter d’un cran, d’autant plus que la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) continue de diviser pouvoir et opposition. Ce dialogue de sourds entre les acteurs politiques politiques ivoiriens a connu une montée d’adrénaline avec la récente nomination par le Président Alassane Ouattara en Conseil des ministres des quinze (15) Commissaires centraux de la CEI. De même, l’élection du Magistrat hors hiérarchie Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, représentant du Conseil supérieur de la Magistrature, à la succession de Youssouf Bakayoko.
Et pourtant, Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), la plateforme de l’opposition pro-Gbagbo continue d’exiger une CEI conforme aux recommandations de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP). Nestor Dahi, à la tête d’une délégation de la Jeunesse de EDS, est donc allé prendre la ligne de conduite chez le Président de la Plateforme, Pr Georges-Armand Ouegnin.
Le mot d’ordre de l’ancien ministre de Laurent Gbagbo est imparable : «Je vous invite à transmettre toutes ces informations sur le terrain aux militants pour les rassurer et les préparer aux futurs mots d’ordre, parce que nous ne nous laisserons pas faire cette fois-ci en utilisant tous les moyens démocratiques et légaux.»
Après les déclarations, l’opposition veut donc passer à l’action pour obtenir la réforme en profondeur de la CEI. Mais Nestor Dahi et ses camarades auront fort à faire, car le Président Ouattara a été formel. Il ne reviendra pas en arrière.