Moïse Amani, Chargé de mission de Jacques Mangoua, a réagi à l’interpellation de son patron survenue dans la nuit du vendredi dernier par la brigade de recherche de Bouaké pour une affaire d’armes découvertes à son domicile. L’affaire avait également été évoquée par le chef de l’Etat Alassane Ouattara, le samedi 28 septembre 2019, au terme de sa visite d’Etat dans le N’ZI.
Ouattara parle de l’affaire Jacques Mangoua, la réaction de ses proches
L’interpellation dans la nuit du vendredi 27 septembre 2019 du président du Conseil régional du Gbêkê et vice président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire d’Henri Konan Bédié alimente la polémique. Alors que les proches du prévenu crient à un complot savamment orchestré par ses adversaires, le chef de l’Etat Alassane Ouattara, lui, a souhaité ne pas faire de commentaires sur cette affaire dejà entre les mains de la justice ivoirienne.
« Pour le président du conseil régional du Gbêkê, j’ai appris que des armes avaient été retrouvées chez lui. Mais l’affaire est entre les mains de la justice. Je ne souhaite pas faire de commentaires là-dessus », a répondu le président Ouatarra dans un entretien accordé à la presse samedi dernier à Dimbokro.
Depuis l’ élection du président Jacques Mangoua, a pour sa part confié Moïse Amani à Afrik soir.net, ses adversaires politiques n’ont jamais digéré leur défaite. « Et pire, ils lui ont envoyé un message de menaces avant même que cet acte se pose », a confié le chargé de mission du président du Conseil régional du Gbêkê. Pour lui, cette affaire est purement politique.
« Le 16 septembre 2019, avant qu’il ne s’envole pour un voyage sur les Etats-Unis, il a reçu un message entre 22 heures et 23 heures, et nous pensons que c’est ce message qui vient d’être mis à exécution », a-t-il fait savoir. Pour rappel, ce sont au total 40 machettes neuves, 49 cartouches d’armes calibre 12 et 8 paquets de munitions de kalachnikov 7-62 qui ont été découverts dans une niche située dans l’arrière-cour du président Jacques Mangou à Bouaké.