Rentré lui-même d’exil le 31 décembre 2017, Doumbia Major trouve le moyen de se moquer d’autres Ivoiriens exilés au même titre que lui. En effet, l’ancien ministre de Laurent Gbagbo, Léon Emmanuel Monnet et 170 autres pro-Gbagbo sont rentrés au bercail après plus de huit ans passés en exil. Mais l’ancien compagnon du Sergent-chef Ibrahim Coulibaly qualifie ceux-ci de pseudos exilés Pro Gbagbo.
Doumbia Major clashe les exilés pro-Gbagbo et évoque le cas Blé Goudé
« Quand tu pars en exil sous un pouvoir et que tu reviens d’exil sous ce même pouvoir, c’est que tu es un exilé volontaire.
C’est le cas des pro-Gbagbo qui prennent en otage des ivoiriens qu’ils ont fait partir en exil au Ghana ou au Liberia. Certains sont même devenus des proxénètes qui poussent des jeunes filles qu’ils ont sous leur contrôle à se prostituer, sous prétexte qu’elles ne doivent pas retourner en Côte d’Ivoire où leur vie serait menacée.
Un pays où Simone Gbagbo et Bertin Kadet qui ont fait la guerre contre le président Ouattara, circulent et vivent tranquillement, c’est toi un illustre inconnu qui serait menacé ?
Arrêtez d’embêter les ivoiriens avec vos affaires d’exilés pro-Gbagbo, personne ne vous cherche ici au pays.
Arrêtez de prendre des pauvres enfants et femmes en otage pour les faire vivre sous des tentes au Ghana en disant qu’ils sont des réfugiés.
Vous-mêmes savez ce que vous avez fait à vos voisins, et vous savez pourquoi vous refusez de rentrer.
Sergent Dahi par exemple sait qu’il a participé à la mort de Koné Moudoulaye dont il a fait découper les parties intimes. Semzo sait qu’il a participé à la mort d’Habib Dodo. Il y a des gens qui savent ce qu’ils ont fait, avant d’aller en exil parce que le pouvoir qui les protégeait et qui leur accordait l’impunité est tombé.
Ce qui est valable pour ces preneurs d’otages est valable pour un homme comme Blé Goudé, qui sait très bien, qu’après les crimes qu’il a commis, il n’est pas en sécurité aujourd’hui en Côte d’Ivoire, car les proches et amis des gens qu’il a fait tuer en 2000 sont aujourd’hui au pays, à un moment où lui ne bénéficie plus de la protection du régime qui est au pouvoir.
Même si la CPI le libérait aujourd’hui, la question qu’il se pose est de savoir comment il fera pour vivre dans un pays où les proches et parents de Bakayoko Memissa, Kouassi Hervé, Kignelman Jonas, Koné Moudoulaye etc. qu’il a fait tuer, peuvent se venger de lui à tout moment ».
Doumbia Major