Les choses vont mal pour Koffi Olomidé. La star congolaise est aux prises avec la justice de son pays et huit de ses chansons ont même été interdites de diffusion. Le Grand Mopao a été interpellé dans la matinée du mercredi 25 septembre 2019 avant d’être relâché, comme confirmé par son avocat, Me Tony Mwaba.
Koffi Olomidé, encore des déboires avec la justice
Alors qu’il annonce un gigantesque concert à La Défense Arena (France) en 2020, Koffi Olomidé a des démêlés judiciaires dans son pays. En effet, le Quadra Koraman « a été interpellé ce matin (mercredi) à la suite d’un mandat d’amener qui a été décerné par le magistrat instructeur », d’après son avocat Me Tony Mwaba, qui ajoute que le roi de la rumba est « rentré chez lui à la maison ».
« La Commission nationale de censure des chansons et spectacles [reproche à Koffi Olomide le fait d’avoir] présenté au public et diffusé dans les médias, sans l’autorisation de la censure huit de ses chansons », a confié l’avocat à Top Congo FM. Fort heureusement pour le patron du célèbre orchestre Quartier Latin, précise son avocat, « le magistrat a estimé qu’il fallait le laisser rentrer parce que les faits ne sont pas aussi graves et ne nécessitent pas une détention. Le temps que nous puissions suivre le dossier tranquillement pour voir ce qu’on lui reproche exactement ».
Cependant, Me Tony Mwaba s’insurge contre le comportement des agents de police qui ont procédé à l’interpellation de Koffi Olomidé. Selon lui, son client « a été interpellé avec une brutalité comme si on capturait un terroriste. Les agents ont même escaladé le mur ». Une vidéo montrant l’artiste dans une voiture suppliant qu’on ne lui retire pas son téléphone portable, a créé une vive réaction sur les réseaux sociaux.
Huit chansons de Koffi Olomidé, notamment « Élégance, La femme de quelqu’un (chantée en duo avec Singuila), Pipipi, Jour de joie, Ba esclaves, Alidor, Tata Ngwasuma et Tata Mobimba ont été interdites de diffusion par la Commission nationale de censure des chansons et spectacles. Elles contiendraient des insanités.
Ce n’est pas la première fois que le chanteur de rumba se retrouve dans une pareille situation. De son vrai nom Christophe-Antoine Agbepa Mumba, Koffi Olomidé rappelle qu’en 2005, 2009 et 2015, ses chansons avaient été interdites de diffusion au Congo.